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Il a commencé à gribouiller  puis il a découvert la couleur  et il a dessiné en couleur

c'est bien là, le parcours initiatique d'un enfant, dans l'apprentissage des arts plastiques ?

Vous n'y êtes pas du tout, ces trois tableaux sont les oeuvres les plus chères au monde réalisées par trois artistes américains qui sont : Cy Twombly , Willem de Kooning et Jean-Michel-Basquiat, vendues en 2016 respectivement : 36,65 millions d'euros,  66,32 millions d'euros et  57,28 millions d'euros.


A chacun son jugement dans l'acquisition d'un objet, d'un tableau ou d'un meuble, en fonction de sa motivation, pour un coût de coeur, ou un placement, en tout cas en plus de l'émotion personnelle, le beau gardera toujour la confiance du public, en effet les beaux arts, eux, ne mentent pas, pour le reste nous conseillons la prudence sur le long terme.  (NDLR)

 

« 80% des artistes contemporains qui se vendent bien aujourd’hui seront invendables dans vingt ans »

met en garde, dans les colonnes de Challenges, Marc Spiegler, de la foire Art Basel.


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 Article publié dans  LaDiplomatie.fr :

L’art est-il un produit spéculatif comme un autre ?

Certains milliardaires règnent de bout en bout sur ce marché opaque, pour leur plus grand bénéfice financier. Mais la spéculation n’est pas sans risque et fait peser l’ombre d’une bulle sur le marché de l’art… au détriment des artistes eux-mêmes.
Depuis toujours, art et luxe sont allés de pair. Aux grands mécènes de la Renaissance ont, de nos jours, succédé les grands capitaines d’industrie et autres magnats du luxe. Au XXIe siècle, ce sont désormais les Bernard Arnault, François Pinault, David Greffen ou Eli Broad qui bâtissent leurs propres musées et fondations, tout en affolant un marché de l’art contemporain plus spéculatif que jamais.


Le règne controversé des « Specullectors »


Si les milliardaires adorent l’art, tous n’adoptent pas la même philosophie de collectionneur. Pour un Bernard Arnault, qui accumule des œuvres choisies afin de les exposer au sein de sa Fondation Louis Vuitton, combien d’hommes d’affaires se révèlent davantage intéressés par l’aspect hautement spéculatif de l’art contemporain que par son ouverture à un large public ? Ce sont ces investisseurs que Jean-Gabriel Fredet, auteur du livre Requins, caniches et autres mystificateurs, surnomme les « Specullectors », contraction de « Speculators » et « Collectors ».
Le fait est qu’une œuvre de Jeff Koons ou Damien Hirst représente souvent un investissement plus lucratif qu’un paquet d’actions. Une étude inédite, réalisée par Artprice pour le compte du magazine Challenges, démontre, chiffres à l’appui, que l’art rapporte cinq fois plus que la Bourse. L’indice Artprice 100, reprenant les cent premières « capitalisations » de l’art – les artistes les plus chers et dont les œuvres sont les plus liquides – montre en effet « que le marché de l’art est un placement financier extrêmement compétitif et fiable dans le temps », selon le PDG d’Artprice, Thierry Ehrmann.
La progression de certaines cotes d’artistes a de quoi faire tourner la tête. Des œuvres comme celles de Tapies (+48% sur les années 2000), Magrite (+18%) ou Rauschengerg (+59%) représentent des valeurs sûres. Depuis son lancement, en 2000, l’indice Artprice 100 a progressé de 360%, contre « seulement » 75% pour le SP500 américain. Au risque de participer, comme sur les marchés financiers, à la création d’une véritable bulle spéculative.


François Pinault, archétype du spéculateur ?


« Porté par la bulle des prix, des ego, des gogos, l’art contemporain danse sur un volcan », renchérit Jean-Gabriel Fredet. Un volcan qu’arpente depuis longtemps le milliardaire français François Pinault, fondateur de l’empire du luxe Kering (anciennement PPR), numéro 2 du secteur derrière LVMH. A la tête d’une collection évaluée entre 2 500 et 3 000 œuvres, l’homme d’affaires breton fait figure de véritable parrain du marché de l’art.
Un parrain au sens sicilien du terme, qui contrôle le secteur de bout en bout. Collectionneur et commanditaire d’oeuvres à son nom, François Pinault, qui a investi le célèbre Palazzo Grassi et la Pointe de la Douane à Venise, possède aussi la maison d’enchères Christie’s, numéro un du secteur. « Christies permet de savoir qui détient les œuvres, les demande et les achète et d’avoir accès aux transactions privées », analyse un expert, cité dans une autre enquête du magazine Challenges. « Il a tous les leviers en main pour manipuler ce marché opaque », estime un autre observateur du milieu : « il peut se comporter comme un saint ou un démon ».
François Pinault met également à profit ses musées de Venise pour faire grimper la cote de ses propres œuvres ou artistes favoris. Et organise, dans la foulée, des ventes chez Christie’s qui défraient la chronique, et pulvérisent les records. Et cela tombe bien, François Pinault aime vendre. Depuis 2001, près de 180 œuvres de sa collection ont été cédées, pour un bénéfice évalué à 600 millions d’euros. Pour un galeriste en vue, François Pinault n’est qu’un « marchand déguisé en mécène ».


Des conséquences délétères sur le marché de l’art

et la création artistique


Cet activisme effréné n’est pas sans conséquences sur le marché de l’art. Pour le correspondant du Monde à New York, Stéphane Lauer, « la financiarisation a envahi le marché de l’art, entretenant la spéculation au détriment des artistes » : « tandis que la création s’est transformée en marché spéculatif, qui peut faire de certains artistes des millionnaires de leur vivant, les mécènes s’érigent en esthètes, bienfaiteurs de la cité ». Même son de cloche de la part de Laurence Fink, le PDG de BlackRock, selon qui « les deux plus grandes réserves de richesses mondiales aujourd’hui sont l’art contemporain et les appartements à Manhattan ».
Comme François Pinault, de véritables investisseurs jettent leur dévolu sur de jeunes espoirs davantage pour leur potentiel de revente que pour leur valeur artistique. Pour la galeriste Chantal Crousel, « le phénomène de spéculation sur le second marché peut avoir sur les jeunes artistes un effet catastrophique et les bloquer mentalement ». Nicole Esterolle, auteur de La Bouffonnerie de l’art contemporain, dénonce pour sa part un art contemporain « produit de la spéculation, intellectuelle ou conceptuelle, et financière, (qui) détruit l’art comme l’économie virtuelle détruit l’économie réelle ».

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