Pélican blanc d'Amérique – Planche 311

Estampe de J.J. AUDUBON  (Réédition) Planche 311

Estampe en impression jets d’encre sur papier d’art aquarelle HAHNEMÜHLE, pur coton de 310g/m2.

Format Double Éléphant 68 x 101cm

numérotée 12/200.

Les Éditions ARTVAL rééditent « Les Oiseaux d'Amérique » le chef d'œuvre de l'ornithologue et artiste franco-américain, Jean Jacques AUDUBON. Publié entre 1827 et 1838, cet ouvrage est composé de 4 volumes, Folio Double Éléphant (68 x 101 cm), contenant 435 gravures coloriées à la main. La réédition est réalisée par numérisation des gravures originales et impression jets d’encre à la feuille, avec les 18 000 buses de l'imprimante. Les tirages ainsi imprimés sur une feuille de papier d'art pur coton de 310g/m2 sont identiques aux originaux, cette réimpression numérotée est limitée à 200 exemplaires. Il ne s'agit pas de copie, mais de réédition avec les technologies d'aujourd'hui où le scannage a remplacé les plaques de cuivre gravées et l'impression numérique les 40 coloristes au pinceau. L'ouvrage relié en quatre volumes est actuellement en production et les tirages individuels qui le composent sont déjà en vente au prix promotionnel de 180 €/unité, au format Double Éléphant (68 x 101 cm).

Pélican blanc d'Amérique – Planche 311

Rangés le long des bords du banc de sable, en rangées brisées, se dressent une centaine de pélicans au corps lourd. De magnifiques teintes, toutes automnales, enrichissent le feuillage de chaque arbre alentour, dont le reflet, comme des fragments d'arc-en-ciel, semble remplir les profondeurs mêmes des eaux placides et presque endormies de l'Ohio. Les rayons tamisés et roux de l'orbe du jour m'assurent que l'été indien a commencé, cette heureuse saison d'une beauté et d'une sérénité sans égal, symbole de la vie automnale, qui pour tout amoureux enthousiaste de la nature doit être la période la plus pure et la plus calme de sa carrière. . Se replumant, les pélicans gorgés attendent patiemment le retour de la faim. Si l’un a l’occasion de rester bouche bée, tous, comme par sympathie, ouvrent successivement leurs longues et larges mandibules, bâillant paresseusement et ridiculement. Maintenant, toute la longueur de leurs plus grandes plumes passe à travers le bec, jusqu'à ce qu'enfin leurs vêtements soient aussi joliment taillés que si le groupe devait figurer sur un itinéraire. Mais remarquez, les rayons rouges du soleil couchant teintent les hautes cimes des arbres forestiers ; les oiseaux éprouvent des envies de faim, et pour les satisfaire, ils doivent maintenant travailler. Maladroitement, ils se dressent sur leurs pattes en forme de colonne et se dandinent lourdement jusqu'à l'eau. Mais maintenant, comme ils semblent changés ! Ils flottent légèrement, tandis qu'ils se rassemblent et étendent leur ligne, et maintenant leurs larges pieds en forme de pagaie les propulsent en avant. Là-bas, les menus fretins dansent dans l'eau tranquille, peut-être à leur manière faisant leurs adieux à l'orbe du jour, peut-être cherchant quelque chose pour leur souper. Il y en a des milliers, tous gais, et la manière même de leur gaieté, faisant scintiller les eaux, invite leurs ennemis à avancer vers le haut-fond. Et maintenant les pélicans, conscients des facultés de leurs proies écailleuses, déployaient aussitôt leurs larges ailes, se pressaient en avant avec de puissants coups de pattes, poussaient les petits poissons vers le rivage peu profond, puis, avec leurs énormes poches déployées comme tant de filets à sacs, ramassez-les et dévorez-les par milliers.

Prix livré sous tube : 180 €