Sarcelle à ailes bleues – Planche 313
Estampe de J.J. AUDUBON (Réédition) Planche 313
Estampe en impression jets d’encre sur papier d’art aquarelle HAHNEMÜHLE, pur coton de 310g/m2. Format Double Éléphant 68 x 101cm numérotée 12/200.
Les Éditions ARTVAL rééditent « Les Oiseaux d'Amérique » le chef d'œuvre de l'ornithologue et artiste franco-américain, Jean Jacques AUDUBON. Publié entre 1827 et 1838, cet ouvrage est composé de 4 volumes, Folio Double Éléphant (68 x 101 cm), contenant 435 gravures coloriées à la main. La réédition est réalisée par numérisation des gravures originales et impression jets d’encre à la feuille, avec les 18 000 buses de l'imprimante. Les tirages ainsi imprimés sur une feuille de papier d'art pur coton de 310g/m2 sont identiques aux originaux, cette réimpression numérotée est limitée à 200 exemplaires. Il ne s'agit pas de copie, mais de réédition avec les technologies d'aujourd'hui où le scannage a remplacé les plaques de cuivre gravées et l'impression numérique les 40 coloristes au pinceau. L'ouvrage relié en quatre volumes est actuellement en production et les tirages individuels qui le composent sont déjà en vente au prix promotionnel de 180 €/unité, au format Double Éléphant (68 x 101 cm).
Sarcelle à ailes bleues – Planche 313
Le vol de la Sarcelle à ailes bleues est extrêmement rapide et bien soutenu. En effet, j'ai pensé qu'en voyage, il parcourait les airs à une vitesse égale à celle du Pigeon voyageur. Lorsqu'ils volent en groupes par temps clair et ensoleillé, le bleu de leurs ailes scintille comme de l'acier poli, de manière à leur donner l'apparence la plus vive ; et tandis qu'ils tournent sur les lieux où ils comptent se poser, leurs ailes étant alternativement projetées dans l'ombre et exposées à la vive lumière, l'éclat brillant et varié ainsi produit, à quelque distance qu'ils se trouvent, attire involontairement vos yeux vers eux. Lorsqu'ils avancent contre une brise forte, ils montrent alternativement leurs surfaces supérieure et inférieure, et vous êtes frappé par le bleu acier vif de leur manteau, qui ressemble à la lumière dansante d'un morceau de verre soudainement réfléchie sur un objet lointain. Pendant leur vol, ils émettent presque constamment leur doux zézaiement, qu'ils émettent également lorsqu'ils se posent et lorsqu'ils craignent un danger. Je ne les ai jamais observés voyager en compagnie d'autres canards, mais je les ai vus parfois passer au-dessus de la mer à une distance considérable de la terre. Avant de se poser, et presque en toutes circonstances et en tout lieu, ces Sarcelles passent et repassent plusieurs fois sur les lieux, comme pour s'assurer de l'absence de danger, ou, s'il y a lieu d'appréhension, pour surveiller jusqu'à ce qu'il soit sur. Ils nagent avec flottabilité, et généralement dans un corps rapproché, se touchant parfois presque.
