Date de vente : 09/10/07

Pierre Bergé & Associés

Tél. : +33 (0)1 49 49 90 00

ESTIMATION

30 000 - 50 000 €


Resultat : 28 000 €

LOT n°126


Important bureau scriban de forme rectangulaire en placage de palissandre, bois noirci, bois de violette et loupe. La partie supérieure à doucine et volutes ouvre à douze tiroirs et un vantail démasquant trois tiroirs. Il présente un abattant coulissant démasquant cinq tiroirs et une tirette. La partie inférieure de forme galbée repose sur des pieds à pans coupés réunis par des traverses. Début du XVIIIe siècle, Liège H_170 cm L_122 cm l_72cm Ce bureau est reproduit dans l'ouvrage : « Le Meuble en Belgique 1500-1800 », par Th. Wolvesperges, Bruxelles 2000 Racine Ed., p.169 n°67. Il est à rapprocher d'un exemplaire conservé au musée d'Ansembourg et reproduit dans « Le Meuble Liégeois à son Age d'Or », par J. Philippe, Liège 1990 du Perron Ed., p.146 n°260. Groot rechthoekig bureaumeubel belijmd met palissander, zwart gekleurd hout, purperhart en wortelhout. Bovenop een hollijst met volutes waaronder twaalf laden en deurtje dat drie laden afschermt. De schuivende klep sluit vijf laatjes en een uittrekblad. Gegalbeerd onderstel op afgeschuinde poten met regels verbonden. Begin 18de eeuw, Luik

Date de vente : 29/09/16

Leclere - Maison de ventes

ESTIMATION
15 000 - 25 000 €

 

Resultat : 30 000 €

 



LOT n°574

Bureau Mazarin en marqueterie d'écaille rouge et de laiton, bois noirci à monture de bronze doré d'époque Louis XIV à décor de rinceaux, ouvrant à sept tiroirs et un vantail, reposant sur huit pieds en gaine reliés par deux entretoises en X
Haut. 81 cm, larg. 121 cm, prof. 72 cm

Date de vente : 07/06/13

Binoche et Giquello

ESTIMATION
150 000 - 200 000 €

Resultat : 220 000 €

 


LOT n°14

RARE ET EXCEPTIONNELLE TABLE DE SALON formant bureau, à toutes faces, en placage d'écaille rouge et cuivre très finement gravé. Elle présente un plateau rectangulaire orné en plein d'un indien tenant un perroquet à bout de bras. Il est assis sur une console reposant sur un tertre et il est couronné d'une coiffe à plumes, d'un sceptre stylisé et de flèches rubanées. L'ensemble reposant sur deux entablements à vases de jardin, godronnés, d'où émergent deux palmiers supportant un fronton présentant deux chinois et un oiseau de nuit. Sur les côtés des scènes exotiques à personnages dans le goût de Berain, vases, rinceaux et feuillages. Le plateau ceinturé d'une lingotière, se soulève et fait apparaître le bureau. La façade à abattant, dissimule un large casier, deux tiroirs et deux volets à secret découvrant un coffre de changeur, marqueté de noyer, présentant six tiroirs. La ceinture de ce meuble est ornée de lambrequins, cygnes, renards ou animaux fantastiques, dans des encadrements chinoisant. Les montants à côtes saillantes, supportent un piétement en gaine effilé à masques et rinceaux, réuni par une entretoise ajourée, en X. Par B.V.R.B. I Epoque Louis XIV (restaurations d'entretien) H. 69 cm - L. 87,5 cm - P. 59 cm Provenance: Collection Jean Bloch, vente à Paris, Me Ader, Palais Galliera, le 13 juin 1961, lot 131. C'est dans un contexte particulièrement difficile que débute le règne de Louis XIV, toutefois en 1660 son mariage apaise les tensions. Par la suite, les différentes guerres, de Dévolution (1667-1668), de Hollande (1672-1678) et de Succession d'Espagne (1701-1713), ainsi que les interminables campagnes de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697), ponctuent un long règne au cours duquel se dessinent quasi définitivement les frontières de la France moderne. Parallèlement à ces campagnes militaires coûteuses, le roi s'engage dans des entreprises de travaux considérables, notamment l'aqueduc de Maintenon et la construction du château de Versailles, qui se veulent les symboles de son absolutisme et de la grandeur technologique et artistique de la France. Pour financer ces projets, son ministre Colbert réorganise les finances de l'état et encourage le système du profit tout en tentant de le réguler. Ainsi les différentes mesures économiques prises au cours des vingt premières années du règne, enrichissent considérablement la France, l'on assiste à l'émergence des grands financiers qui, à l'instar du roi, tendent à une existence confortable. Ce contexte économique et artistique privilégié attire les artistes et les artisans européens; la manufacture des Gobelins établie par un édit de 1667 illustre la volonté du roi et du ministre de se libérer des contraintes italiennes et de créer de grandes corporations capables de subvenir aux commandes royales et à celles de riches particuliers. Souvent d'origine flamande ou italienne, peintres, sculpteurs, orfèvres, ébénistes... convergent vers cette France ambitieuse et apportent avec eux leur savoir-faire. Dans le domaine plus spécifique de l'ébénisterie, le style Louis XIII avait été marqué par une grande sobriété et l'on avait privilégié particulièrement les placages sombres rehaussés de sculptures; voir notamment un cabinet en ébène sculpté conservé au château de Fontainebleau (illustré dans Le XVIIe siècle français, Collection Connaissance des Arts, Hachette, 1958, p.52, fig.2). Sous le règne de Louis XIV, l'on assiste à l'adoption définitive du décor marqueté afin d'enrichir les panneaux des meubles plaqués de bois précieux. Cette technique révèle encore les fortes influences italiennes et flamandes, dont Pierre Gole fut l'un des plus brillants initiateurs (voir les nombreux exemplaires illustrés dans Th. H. Lunsingh Scheurleer, Pierre Gole, ébéniste de Louis XIV, Dijon, 2005); puis progressivement l'esthétique française se dessine, les bois fruitiers font place à l'écaille aux teintes brune ou rouge enrichie des matériaux des plus divers et des plus rares: corne teintée, nacre, ivoire... (voir un modèle de bureau Mazarin caractéristique de cette richesse décorative reproduit dans C. Demetrescu, Le style Louis XIV, Les éditions de l'Amateur, 2002, p.133, fig.113). En parallèle un type bien particulier de marqueterie se développe et semble gagner la faveur des artisans et des amateurs, la marqueterie de métal ou «marqueterie Boulle» qui grâce à un découpage de deux plaques superposées de métal et d'écaille rend possible l'obtention d'un double motif de placage similaire permettant aux ébénistes de créer un meuble et son pendant, l'un dit «en première partie» sur fond d'écaille, le second nommé «en contrepartie» ou «seconde partie» sur fond de métal; notons qu'il était fréquent que les artisans emploient ces deux techniques sur un même meuble (voir notamment une armoire d'André-Charles Boulle conservée au musée du Louvre; illustrée dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum, A. Lefébure, Le mobilier du Musée du Louvre, Tome 1, Faton, Dijon, 1993, p.81, catalogue n°20). Ainsi dans les dernières décennies du XVIIe siècle et au début du siècle suivant, la marqueterie domine l'ensemble de la production des ébénistes français. Certains modèles de meubles, souvent austères sous le règne de Louis XIII, se parent alors de décors luxuriants devenant ainsi, plus que des objets utilitaires, de véritables pièces artistiques. C'est notamment le cas d'une série de tables à écrire, à laquelle appartient la table présentée, qui offre certaines caractéristiques communes dans leur composition générale ou leur décor marqueté. Toutes présentent un dessin épuré à plateau et entablement marquetés, le corps du meuble supporté par quatre pieds contournés en S réunis par un entrejambe, le plus souvent ajouré; ce type de piétement sera maintes fois utilisé sur les bureaux à caissons dits «bureaux Mazarin» de la même période (voir notamment un exemplaire conservé au Nationalmuseum de Munich reproduit dans S. de Ricci, Louis XIV und Regence, Stuttgart, 1929, planche 128). Mentionnons tout d'abord un ensemble de tables dont la marqueterie polychrome semble encore fortement marquée par les créations étrangères, particulièrement par celles des talentueux marqueteurs flamands reconnus par leur extraordinaire habileté dans cet art: notamment un exemplaire passé en vente à Paris, Mes Ader-Picard-Tajan, le 8 juin 1990, lot 93; un deuxième ayant fait partie de la collection Keck dans leur luxueuse résidence La Lanterne à Bel Air en Californie (vente Sotheby's, New York, les 5 et 6 décembre 1991); un troisième en corne teintée verte passé en vente chez Sotheby's, à Monaco, le 21 mai 1987, lot 950; un quatrième, dont le décor s'inspire des marqueteries de marbres et pierres dures florentines, se trouvait anciennement dans la célèbre collection Patino (vente Sotheby's, le 1er novembre 1986, lot 52); enfin, plus récemment, un dernier a fait partie de la collection Jean Rossignol (vente à Paris, Artcurial, le 13 décembre 2005, lot 114). Toutefois la table proposée doit, de préférence, être rapprochée d'un second groupe de meubles dont le décor marqueté est composé d'écaille, de cuivre ou de laiton, et surtout dont les motifs enrichis d'oiseaux et de personnages exotiques dans des rinceaux, prémices de la Chinoiserie en France, empruntent leur composition à certains projets d'ornemanistes du temps devenus célèbres. Ces derniers oeuvraient tous au renouvellement des arts décoratifs du temps en intégrant notamment leurs oeuvres des motifs plus ou moins directement inspirés des créations orientales; citons Gabriel Huquier (1695-1772) dont certaines planches illustrent des scènes à personnages dans le goût de Watteau disposés sous des dais treillagés; ainsi que Jean Bérain (1638-1711), dont les modèles inspirés aussi bien du théâtre que des arts venus d'Asie, seront la principale source d'inspiration des maîtres ébénistes du temps (voir notammant deux gravures reproduites dans S. de Ricci, Louis XIV und Régence, Raumkunst und Mobiliar, Stuttgart, 1929, planches XVII et XXI). Mais surtout signalons un dessin représentant un ornement d'arabesques centré d'un personnage indien tenant un oiseau, dont la composition ressemble fortement au motif central de la table que nous proposons; ce dessin réalisé par Claude III Audran (1657-1734) appartient aux collections du Musée national de Stockholm. Quatre tables, appartenant à ce second groupe, sont répertoriées: une première est passée en vente à Paris, Palais Galliera, le 11 juin 1965, lot 194; une deuxième, provenant de la collection de Mme Derek Fitzgerald, a été vendue chez Christie's, à Londres, le 22 novembre 1963, lot 117; une troisième appartient au Museum für Kunsthandwerk de Francfort (Inv. N°3445); enfin la dernière, provenant de la célèbre collection Jean Bloch, est ici proposée à la vente; elle est la seule à présenter un compartiment inférieur dévoilant des secrets par une ouverture mécanique, prototype des meubles dit «à transformations» des règnes suivants et qui permet ainsi par ce moyen, aussi bien ludique qu'ingénieux, de former une table de travail d'un tout nouveau genre. Ce second groupe a été étudié en partie par J-N. Ronfort et J-D. Augarde dans «Le maître du bureau de l'électeur», L'Estampille/L'objet d'art, n°243, janvier 1991, p.42-75. Les auteurs ont pu certainement définir des caractéristiques communes à un corpus de meubles et mettre ainsi à jour un atelier d'ébénisterie jusqu'à lors demeuré inconnu, celui de Bernard Ier Van Risamburgh. Bernard Ier Van Risamburgh (vers 1660-1738), était le père du célèbre BVRB du règne de Louis XV et le fondateur d'une dynastie d'artisans en meubles active jusqu'à la fin des années 1770. Bernard Ier Van Risamburgh était originaire des Pays-Bas, il vint s'installer à Paris probablement dans les années 1680, puisque quelques années plus tard un contrat d'alloué le liant à Jean Béranger suppose qu'il dirigeait un atelier relativement important. Il travaillait alors en tant qu'ouvrier libre dans le quartier du faubourg Saint-Antoine. Sa date de maîtrise reste inconnue, mais son inventaire après décès apporte de précieux renseignements, notamment le fait que l'ébéniste employait encore en 1738 des panneaux en marqueterie Boulle pour décorer ses meubles, et l'importance de son atelier qui comportait sept établis, signe d'une activité florissante. Il reçut certainement quelques commandes importantes pour Maximilien II Emmanuel, prince électeur de Bavière (1662-1726), particulièrement un majestueux bureau surmonté d'un gradin et d'une pendule qui figura longtemps dans les collections des ducs de Buccleuch en Angleterre et qui est exposé de nos jours au musée du Louvre; et il est probablement l'auteur de la somptueuse commode de Louis-Charles de Machault, père du célèbre ministre de Louis XV: Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (voir J-N. Ronfort et J-D. Augarde, op.cit., janvier 1991, p.44 et 49)

Date de vente : 22/11/17

Farrando

ESTIMATION
20 000 - 30 000 €

 

Resultat : 18 960 € (frais compris)

 


LOT n°131

 

Bureau à huit pieds dit «Mazarin «à décor marqueté en étain sur fond d'ébène de rinceaux, fleurons, vrilles et enroulements. Il ouvre par un «dessus brisé «, découvrant cinq petits tiroirs dont l'un plus important, la façade formant abattant.
Le bureau présente deux caissons, chacun ouvrant par deux tiroirs sur deux rangs séparés par des traverses. Il repose sur huit pieds en gaine soulignés d'un chapiteau en bois sculpté et doré, réunis par deux entretoises en «H».
Époque Louis XIV, circa 1680.
(Serrures rapportées, restaurations).
Haut.: 82 cm - Larg.: 116 cm - Prof.: 69 cm
Le type de bureau à huit pieds apparait pour la première fois en 1671 lors de la fourniture pour le Roi d'un bureau exécuté par Pierre Gole et vendu 3 780 livres.
Comme le précise Théodoor Herman Lunsingh Scheurleer (1911-2002), «Le 4 janvier 1671, le Journal du Garde-meuble de la Couronne accuse réception du bureau en cabinet à trois tiroirs et fait suivre une courte description qui fait apparaître clairement qu'il s'agit d'un genre de meuble complètement nouveau, dénommé à tort depuis le début du XXe siècle «Bureau Mazarin».
En effet, ce modèle de bureau apparait une dizaine d'années après la mort de Mazarin.
Parmi les nombreuses commandes fournies par Gole au Roi et à la famille royale, il faut citer deux bureaux identiques formant pendant, livrés en 1683: «Numéro 366: «...de marqueterie d'étain, sur fond de bois de noier «et étaient portés par «huit pilliers en guaine de même ouvrage et bois argenté aux chapiteaux et bases». Les bureaux étaient probablement destinés à l'appartement de madame de Maintenon.
La description correspond en partie à notre bureau mais demeure trop imprécise; l'attribution à Gole s'avère probable même si la paternité peut également en être donnée à certains de ses confrères. Citons en autre Campe qui livra des bureaux similaires au Roi ou Aubertin Gaudron.
Un bureau très semblable à celui que nous présentons, fut adjugé chez Sotheby's Paris (4 novembre 2015, lot 556).
Sources:
- «Pierre Gole, ébéniste de Louis XIV», Th. H. Lusingh Scheurleer; éditions Faton, Dijon 2005.
Pages 184 et suivantes.

Date de vente : 12/06/16

Rouillac

ESTIMATION
10 000 - 14 000 EUR

Resultat : 14 000 EUR

 


LOT n°127

BUREAU DE PENTE galbé et marqueté toutes faces de bois de rose, palissandre et bois teintés. Décor de bouquets de roses, feuillages, rubans, et sur l'abattant, d'instruments de musique. L'abattant foncé d'un cuir pourpre découvre un compartiment, six tiroirs et deux plateaux coulissants. Le bureau repose sur quatre pieds cambrés.
Garniture de bronzes ciselés et dorés tels qu'entrée de serrure et sabots feuillagés.

Estampillé B. PERIDIEZ et JME.
Brice Péridiez, dit Péridiez le Père, (mort en 1757) est reçu maître avant 1738.

Époque Louis XV (restaurations d'usage).

Haut. 90, Larg. 85, Prof. 45,5 cm.

Provenance : collection particulière, Versailles.

A Louis 15 gilt-bronze mounted rosewood and stained wood marquetry BUREAU DE PENTE stamped B. Péridiez and JME.

Bibliographie:
- P. Kjellberg, "Le mobilier français du XVIIIe siècle: Dictionnaire des ébénistes et menuisiers", Paris, éd. l'Amateur, 2002, pp. 683-685.
- F. de Salverte, "Les ébénistes du XVIIIe siècle", Paris, F. de Nobele, 1962, p. 257.

Reçu maître à Paris avant 1738, Brice Péridiez dit Péridiez le Père (mort en 1757) réalise dans son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine de beaux meubles Louis XV ornés d'une riche marqueterie de bois de violette et bois de rose à décor de fleurs et feuillages. Ce décor naturaliste probablement inspiré des natures mortes hollandaises du XVIIe siècle témoigne de sa virtuosité. Notre bureau de pente offre un décor marqueté similaire à une table de salon du même ébéniste vendue à Londres (vente Sotheby's, 22 juin 2005, n°136). Brice Péridiez laisse également des bureaux plats, des armoires, des secrétaires, des coiffeuses et de petits meubles. Deux belles armoires Louis XV en bois de rose et panneaux de laque de Chine portant son estampille sont répertoriées dans l'ancienne collection de Mademoiselle de Choiseul. Disposée sur trois lignes, son estampille est reconnaissable entre toutes et se distingue de celles de ses deux fils ébénistes : Louis et Gérard Péridiez. Ainsi, le musée du Louvre conserve une belle commode à deux vantaux de Gérard, tandis qu'une table de toilette par Louis est au château de Villarceaux.

Date de vente : 19/11/14

Tajan


ESTIMATION
20 000 - 40 000 €

 

Resultat : 22 000 €

LOT n°267

 

ATTRIBUÉ À NICOLAS SAGEOT

Beau petit bureau "mazarin" en marqueterie en contrepartie de laiton et d'écaille rouge avec un décor à la "Bérain". Plateau rectangulaire orné d'un musicien sous un dais entouré de deux singes en costume, de personnages dansants, d'oiseaux, de rinceaux feuillagés et de coupes fleuries. La façade ouvre à six petits tiroirs latéraux bombés et trois tiroirs incurvés au centre, à décor de volutes feuillagées, de personnages ailés et d'oiseaux. Il repose sur six montants à double volute, réunis par des entretoises en "X" reposant sur des pieds toupies en bronze. Époque Louis XIV, vers 1680. (Restaurations). A Louis XIV brass-inlaid and tortoiseshell marquetry bureau mazarin, attributed to Nicolas Sageot, circa 1680. HAUT. 79 CM - LARG. 102 CM - PROF. 57 CM HEIGHT. 31 7/64 IN. - WIDTH. 40 5/32 IN. - DEPTH. 22 7/16 IN. Nicolas Sageot (1666-1731) est reçu maître ébéniste à Paris en 1706. Son travail s'inscrit dans la tradition de la marqueterie de cuivre et d'écaille illustrée par André- Charles Boulle et s'inspire des décors d'arabesques de Jean Bérain. La marqueterie "Boulle" est une technique de découpage de couches superposées de laiton et d'écaille de tortue. L'écaille de tortue, naturellement brune, doit être superposée à une couche teintée pour prendre la couleur rouge. Cette marqueterie produit un décor en première partie et un en contrepartie, l'un étant le négatif de l'autre. Nicolas Sageot a produit d'autres bureaux "Mazarin" en marqueterie "Boulle" notamment celui conservé au Petit Palais à Paris (n° d'inventaire ODUT01500) et celui du Palais Royal de Stockholm. La plus ancienne mention d'un bureau appelé plus tardivement "Mazarin" du nom du grand ministre de Louis XIV a été retrouvée dans une facture adressée aux Menus Plaisirs datée de 1669 alors que le cardinal Mazarin meurt en 1661 à Vincennes. Bibliographie: "Le Mobilier Boulle et les ateliers de l'époque", L'Estampille/Objet d'art, février 1993, p. 50. Pierre Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe siècle, Éditions de l'Amateur, Paris, 1989, pp. 767-768

Date de vente : 28/07/11

Kohn Marc-Arthur

ESTIMATION
200 000 - 250 000 €

 

Resultat : 185 000 €

 

 

LOT n°71

SECRETAIRE EN ARMOIRE A VOLET ABATTANT Par Claude-Charles SAUNIER (1735 - 1807) Reçu Maître le 31 Juillet 1752 Paris, époque Louis XVI Matériaux Bâti de chêne, citronnier, bois de rose, sycomore teinté, bronzes dorés, marbre blanc veiné Estampillé C.C SAUNIER et marque JME (poinçon de jurande) H. 140 cm, L. 84 cm, P. 42, 5 cm Beau secrétaire en armoire en placage de citronnier, bois de rose et sycomore ouvrant en partie supérieure par un tiroir de longueur coiffé d'un marbre blanc veiné. Il est orné d'une superbe frise de bronzes ciselés et dorés composée d'une guirlande de feuilles d'acanthe et de fleurs centrée d'un masque d'enfant souriant traité avec réalisme. Le décor se détache sur un fond de sycomore teinté vert. Au centre, un volet abattant en placage de citronnier s'agrémente d'un encadrement de bronzes dorés qui le sépare de la partie plaquée de bois de rose. Ouvert, il présente une écritoire tendue de cuir vert et en partie haute une étagère, un serrepapiers et six petits tiroirs en citronnier soulignés d'un filet de bois teinté. La partie basse s'ouvre, quant à elle, par deux vantaux ceints d'une baguette de bronzes ciselés et dorés à motifs feuillagés et d'un filet de bois de rose et laisse apparaître une tablette. Les côtés sont également plaqués de citronnier avec un encadrement de bois de rose. Les montants chanfreinés à cannelures simulées sont décorés en partie haute d'une console en bronze ciselé et doré centrée d'une fleurette et d'une guirlande se terminant en une élégante chute de feuillages. Les quatre pieds gaines placés dans l'axe des montants sont ponctués de sabots en bronze doré. Ce meuble est un véritable chef-d'oeuvre de l'ébénisterie de l'époque Louis XVI dont les formes droites, architecturées et sévères propres au néoclassicisme en vogue à cette période se trouvent tempérées par l'harmonie des proportions, la finesse et l'élégance des bronzes, la chaleur et le chatoiement du placage de citronnier. Oeuvre du grand ébéniste Claude-Charles Saunier, ce secrétaire en armoire est le meuble idéal pour que s'exprime le nouveau goût de ce dernier quart du XVIIIe siècle, où la courbe et la contre-courbe, le rocaille et le foisonnement du décor doivent laisser place à des lignes pures, strictes et monumentales à l'instar de celles qui occupaient les oeuvres antiques. Issu d'une grande dynastie d'ébénistes, Claude-Charles Saunier travailla dès 1765 dans l'atelier familial de la rue du Faubourg Saint-Antoine. Il développe un véritable talent pour créer des meubles aux volumes rigoureux et simples, aux surfaces planes traitées avec rigueur et sobriété dans le but de mettre en valeur l'exceptionnelle qualité des bois de placage qu'il utilise, à l'image du citronnier qui orne notre meuble. De ces grandes plages de bois colorés, Saunier tente dans chacune de ses créations d'en tirer le meilleur avantage en faisant ressortir les veines, les noeuds et ondoyer le grain. Il n'utilise que peu de bronzes, toujours réalisés avec la plus grande finesse, et destinés à souligner la pureté des lignes de ses meubles. S'il emploie beaucoup l'acajou, Saunier marque une nette prédilection pour le citronnier qu'il affectionne pour sa couleur et sa luminosité, qu'il fait contraster avec d'autres filets de bois plus foncés comme le bois de rose, l'ébène ou l'amarante. Il s'en sert notamment pour de petits meubles comme des bonheurs-du-jour dont il serait l'inventeur. Nombre de ses chefs-d'oeuvre sont conservés dans les grands musées comme le Louvre, le Musée des Arts Décoratifs, le musée Carnava

Date de vente : 06/12/13

Aguttes

ESTIMATION
10 000 - 12 000 €

 

Resultat : 14 025 € (Frais compris)

LOT n°129

 

Bureau de dame de forme dos d'âne à toutes faces de placage de bois violette marqueté en ailes de papillon. (Reprises) L'abattant à façade chantournée présente un porte ouvrage. Il dissimule quatre tiroirs et quatre casiers. Trois tiroirs sur deux rangs en facade en traverse. Montants et pieds cambrés. Estampille de MIGEON Epoque Louis XV H: 96,5 - L: 68,5 - P: 41,5cm

Date de vente : 05/04/11

Gros & Delettrez


ESTIMATION
100 000 - 120 000 €

 

Resultat : 190 000 €

LOT n°104

SECRÉTAIRE DROIT en bois de placage marqueté d'instruments de musique, draperies et bouquets de fleurs, les montants à pans coupés à décor de grecques. Il ouvre, en partie basse, par deux vantaux découvrant un casier et trois tiroirs et, en partie haute, par un abattant surmonté d'un tiroir. L'abattant découvre neuf petits tiroirs surmontés d'un casier dont le fond dissimule une cache secrète. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de frises de postes, grecques, baguettes d'encadrement à fond amati, médaillons, feuilles d'acanthe et pieds griffes. Dessus de marbre blanc. Estampille de Léonard BOUDIN (3 fois), reçu Maître en 1761 et poinçon de la Jurande des Menuisiers Ebénistes (JME) Epoque Louis XVI (accidents et restaurations) Au revers du marbre et sous le marbre, marque à l'encre du marchand Hoppiliart de la fin du XIXème siècle. Hauteur : 139 cm Largeur : 98 cm Profondeur : 47 cm Provenance : - Madame Romain-Marie HAMELIN (épouse du commis aux finances du Roy) née Marie-Jeanne PUISSANT, belle-mère de la célèbre Fortunée HAMELIN (plus connue sous le nom de «Madame HAMELIN»), et qui l'aurait reçu en cadeau du Roi LOUIS XVI (d'après une lettre de la Marquise de BLOCQUEVILLE, fille du Maréchal DAVOUT, qui cite les mémoires de Madame CAMPAN ...) - Maréchal DAVOUT (ou d'AVOUT), duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl. - Sa dernière fille, Adélaïde-Louise d'Eckmühl, marquise de BLOCQUEVILLE - Comte Henri VIGIER, neveu de la marquise de BLOCQUEVILLE et petit-fils du maréchal DAVOUT - Vente après décès de la Comtesse Henri VIGIER, née BAUQUET de GRANDVAL, 9 avril 1947, n°54, reproduit. - Vente après décès de la vicomtesse René VIGIER, née DOUBLE de SAINT LAMBERT, Mes Rheims, Bondu et Laurin, Palais Galliera, 2-3 juin 1970, n°137, reproduit. Note : Un secrétaire presque identique, mais avec des différences dans la marqueterie, est reproduit dans «Les ébénistes du XVIIIème siècle français», collection Connaissance des Arts, p. 121, photo 4.

Date de vente : 19/06/09

Piasa


ESTIMATION
4 000 - 6 000 €

Resultat : 20 000 €

 



LOT n°117

 BUREAU DE PENTE dit "dos d'âne" En placage de bois de rose marqueté sur des fonds de bois de bout ou de bois de fil, de branchages fleuris et feuillagés dans des encadrements mouvementés. Il ouvre par un abattant qui dissimule quatre tiroirs et cinq casiers dont trois à glissières à secret, dans le bâti central. Montants et pieds cambrés. Monogrammé : F.G. (pour François GARNIER). Époque Louis XV. (Accidents et restaurations notamment à la marqueterie). Hauteur : 92 cm - Largeur : 69 cm - Profondeur : 46 cm François Garnier, ébéniste parisien mort le 20 Octobre 1774. Il est le père de Pierre Garnier, artisan en meubles beaucoup plus connu que son père. Toutefois, au fil des ventes et de certaines estampilles redécouvertes, l'on appréhende mieux l'oeuvre de cet ébéniste dont la signature fut pendant longtemps attribuée à François Gaudreaus, l'ébéniste du Garde-Meuble de la Couronne. Un secrétaire en marqueterie et une petite armoire ornée de laque de la Chine sont illustrés dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 2002, p.383.

Date de vente : 21/11/08

Tessier & Sarrou et Associés

ESTIMATION
60 000 - 80 000 €

 

Resultat : 60 000 €

LOT n°114

Important secrétaire à abattant en bois plaqué de ronce d'acajou inscrit dans des encadrements de bronze doré. Angles vifs ornés de cannelures. Il ouvre en façade par deux vantaux et un abattant découvrant deux rangées de huit tiroirs et deux au centre, un en partie haute, l'autre en partie basse. Il repose sur quatre pieds "griffe" en bronze à patine noire ornés d'une feuille de lotus stylisée. Dessus de marbre blanc encastré. Attribué à WEISWEILER pour le marché Russe. Epoque Louis XVI. H. 136 cm - L. 111 cm - P. 49,5 cm. Par la qualité de l'acajou, ce secrétaire est à rapprocher de la commode du Château de Mello reproduite page 904 de l'ouvrage de Pierre KJELLBERG "Le Mobilier français du XVIIIe siècle". Edition de l'Amateur, Paris 2002. Les mêmes pieds de bronze se retrouvent sur d'autres meubles de WEISWEILER exécutés pour le marché Russe. Bibliographie : Denis ROCHE "Le Mobilier français en Russie". Librairie centrale des Beaux-Arts, Paris, 1918. Pour d'autres pieds en bronze : Fonds Maciet 339/5. Bibliothèque des Arts décoratifs, Paris. Voir aussi Patricia LEMONNIER. Editions d'Art Monelle Hayot, Paris 1983, p. 60 et 61.

Date de vente : 03/10/12

Europ Auction

ESTIMATION
1 000 - 1 200 €

Resultat : 8 500 €

 



LOT n°111

PETIT BUREAU DOS D'ÂNE TOUTES FACES de forme chantournée en bois de placage marqueté en feuilles dans des encadrements et marqueterie florale de bois de bout. Il ouvre à un abattant découvrant un casier et quatre petits tiroirs, avec un tiroir en ceinture. Il repose sur d'élégants pieds cambrés. Époque Louis XV H 84, L 41, P 32 cm (accidents, manques et restaurations)

Date de vente : 28/09/16

Tajan

ESTIMATION
15 000 - 30 000 €

Resultat : 19 500 €

LOT n°103

BEAU SECRÉTAIRE À RESSAUTS D'ANGLES
en placage de bois de rapport et bronze doré. Il est orné d'une marqueterie de losanges à fleurons formant croisillons, encadrée d'une frise de filet de rais-de-cœur et perles. Il ouvre par un tiroir orné d'un entrelac feuillagé avec, au centre, une fleur ; un abattant découvrant six tiroirs à marqueterie de losanges, quatre casiers ; deux vantaux. Montants plats, ornés d'un triglyphe, à décor de réserves avec au centre, une fleur. Pieds droits. Dessus de marbre brèche d'Alep.
Estampillé SCHMITZ avec poinçon de Jurande, pour Joseph Schmitz, reçu Maître le 18 juin 1761.
Époque Louis XVI.
Avec un numéro d'inventaire AY261, au pochoir.
(Restaurations).
HAUT. 143 cm - LARG. 101 cm - PROF. 44 cm

Date de vente : 10/04/13

Fraysse & Associés


ESTIMATION
30 000 - 50 000 €

Resultat : 32 000 €

LOT n°117

Exceptionnel secrétaire à abattant en bois de placage marqueté de scènes de chinois dans des jardins sur les trois faces. Il présente un tiroir, un abattant et deux vantaux. L'abattant découvre des étagères et six tiroirs simplement marquetés de bois de rose à encadrement. Les vantaux découvrent des étagères, les angles et montants à ressauts. Belle ornementation de bronze ciselé. Plateau de marbre brèche d'Alep. Estampille de E. LEVASSEUR. Epoque Louis XVI. Hauteur: 133 cm - Largeur: 101 cm - Profondeur: 42 cm Etienne Levasseur (1721-1798) reçu maître en 1767, tenait enseigne au «cadran bleu». Si bien des meubles étaient livrés avec des panneaux de laque, certains ébénistes ont tenté de jouer avec la marqueterie afin d'imiter la peinture. Aussi, on retrouve les traces des couleurs employées pour teinter les bois marquetés et gravés du secrétaire que nous présentons. Les marqueteurs se sont directement inspirés de Boucher et des gravures de Huquier. Voir la commode estampillée de Wolf du Musée des arts décoratifs de Paris. Il serait injuste de ne pas citer David Roetgen qui mit au point les marqueteries au chinois. Pour un modèle similaire: vente Christies Monaco, n°176 du catalogue, 5 décembre 1992

Date de vente : 10/04/13

Fraysse & Associés

ESTIMATION
30 000 - 50 000 €

 

Resultat : 32 000 €

LOT n°117

Exceptionnel secrétaire à abattant en bois de placage marqueté de scènes de chinois dans des jardins sur les trois faces. Il présente un tiroir, un abattant et deux vantaux. L'abattant découvre des étagères et six tiroirs simplement marquetés de bois de rose à encadrement. Les vantaux découvrent des étagères, les angles et montants à ressauts. Belle ornementation de bronze ciselé. Plateau de marbre brèche d'Alep. Estampille de E. LEVASSEUR. Epoque Louis XVI. Hauteur: 133 cm - Largeur: 101 cm - Profondeur: 42 cm Etienne Levasseur (1721-1798) reçu maître en 1767, tenait enseigne au «cadran bleu». Si bien des meubles étaient livrés avec des panneaux de laque, certains ébénistes ont tenté de jouer avec la marqueterie afin d'imiter la peinture. Aussi, on retrouve les traces des couleurs employées pour teinter les bois marquetés et gravés du secrétaire que nous présentons. Les marqueteurs se sont directement inspirés de Boucher et des gravures de Huquier. Voir la commode estampillée de Wolf du Musée des arts décoratifs de Paris. Il serait injuste de ne pas citer David Roetgen qui mit au point les marqueteries au chinois. Pour un modèle similaire: vente Christies Monaco, n°176 du catalogue, 5 décembre 1992

Date de vente : 19/11/14

Tajan

ESTIMATION
8 000 - 12 000 €

 

Resultat : 8 500 €

LOT n°299

SECRÉTAIRE en placage de bois rose, palissandre, sycomore et sycomore teinté vert marqueté à décor de losanges à quartefeuilles alternés de cubes à damier dans un encadrement à grecque à double filet avec au centre un médaillon ovale à décor d'un intérieur avec quatre personnages et de bandeaux composés de cercles entrelacés parsemés de fleurs quadrilobées. Il ouvre à un tiroir, deux vantaux et un abattant découvrant six petits tiroirs et casiers, l'un fermant par un rideau. Dessus de marbre rouge veiné blanc. Attribué à Léonard Boudin, époque Louis XVI. (Petits éclats de plaquage, manque un bouton de tirage, restauration). A Louis XVI rosewood and marquetry secretaire. HAUT. 144 CM - LARG. 101 CM - PROF. 40 CM HEIGHT. 56 11/16 IN. - WIDTH. 39 49/64 IN. - DEPTH. 15 3/4 IN

Date de vente : 15/12/17

Ader


ESTIMATION
3 000 - 4 000 €

Resultat : 6 250 €

LOT n°113

Secrétaire à abattant en noyer et bois noirci, la façade ouvrant à deux vantaux découvrant cinq tiroirs (deux sont manquants), l’un d’entre eux avec une étiquette du XVIIIe siècle mentionnant son contenu, et un abattant découvrant sept tiroirs, six compartiments et un compartiment secret à tablette coulissante ; étiquette commerciale de Hache à l’intérieur du tiroir à écrire.
Par Jean-François Hache.
Époque Louis XV, vers 1768 (manques)
H : 130 cm, L : 120 cm, P : 43 cm

Ce modèle de secrétaire à abattant en noyer réhaussé de moulures noires a été réalisé à plusieurs reprises par Jean-François Hache (1730-1796) avec cependant certaines variantes. Notre exemplaire apparaît comme la version large de ce meuble (120 cm contre 100 cm le plus souvent), d’autres sont surmontés d’une armoire à deux portes (M. Clerc, « Hache, ébéniste à Grenoble », Grenoble, 1997, p. 83), d’autres d’un rideau coulissant recouvert de reliures (Clerc, op. cit., p. 82). L’étiquette correspond selon René Fonvieille à une étiquette utilisée vers 1768 (R. Fonvieille, « La dynastie des Hache », Grenoble, sd, p. 89). Un exemplaire plus petit est reproduit dans P. et F. Rouge, « Le génie des Hache », Dijon, 2005,
p. 486-487).

Date de vente : 20/09/16

Leclere - Maison de ventes

ESTIMATION
150 000 - 300 000 €

 

Resultat : 123 000 €

LOT n°49

Rare secrétaire à abattant en acajou flammé et monture de bronze doré de la fin de l'époque Louis XVI, vers 1790, estampillé B. MOLITOR la façade à décor de palmettes, rinceaux et griffons affrontés, ouvrant à un tiroir, un abattant découvrant trois casiers et huit tiroirs, et à deux vantaux découvrant un casier, un coffre et deux tiroirs; les montants en colonnes détachées ornées de feuilles de lierre et sommées de chapiteaux en feuilles de lotus, terminés par des pieds toupie; dessus de marbre rouge griotte
Haut. 144,5 cm, larg. 97 cm, prof. 43 cm
Height 56¾ in; width 38¼ in; depth 17 in

PROVENANCE
- Peut-être Antoine-César, duc de Choiseul-Praslin (1756-1808), dans son hôtel particulier de la rue de Grenelle
- Ancienne collection du marquis Guy de Tulle de Villefranche au château de Villarceaux, Ile-de-France
- Vente à Paris, Crédit Municipal, le 26 novembre 1970, lot 17
- Galerie Aveline - Jean-Marie Rossi, Paris

EXPOSITION
Trésors des Collections Privées, Les Chefs d'oeuvre du Mobilier français, 7-15 mars 1998, galerie Charpentier, Paris

BIBLIOGRAPHIE
- P. Guth, "La carrière brisée d'un ébéniste d'avant-garde: Molitor" in Connaissance des Arts n°64, juin 1957 (reproduit)
- Les Ebénistes français du XVIIIe siècle, Paris, 1965, p. 318 (reproduit)
- D. Ledoux-Lebard, Les Ebénistes français du XIXe siècle, Paris, p. 489 (reproduit)
- A. Pradère, Les Ebénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1986, p. 426 (reproduit)
- U. Leben, Molitor, Saint-Rémy-en-l'Eau, 1992, p.133 (reproduit)
- Jean-Marie Rossi, 45 ans de passion, Paris, 2000, p. 30 (reproduit)

Veuillez noter que ce lot fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques, et est notamment soumis à des restrictions quant à sa circulation. A cet égard, veuillez vous référer à la section «Monuments Historiques» dans les Informations importantes destinées aux acheteurs en fin de catalogue. L'identité et les coordonnées de l'acquéreur seront communiquées au Ministère de la Culture et de la Communication, conformément aux textes applicables.

Date de vente : 20/10/12

De Baecque et Associés

ESTIMATION
1 800 - 2 000 €

 

Resultat : 14 800 €

 


LOT n°93

 

Bureau Mazarin en bois de placage indigène et marqueterie de filets, le plateau à décor géométrique de médaillon central, motifs cordiformes d'angle et carrés entrelacés. Il ouvre à un grand tiroir en ceinture, deux caissons latéraux à deux tiroirs galbés et une niche centrale à une porte. Les montants en bois doré à consoles feuillagées et bustes de faune. Il repose sur huit pieds gaine à bagues dorés et entretoise double en X Fin du XVIIe siècle, attribué à Thomas HACHE H. 79 cm L. 113 cm P. 66 cm BL Pieds boule rapportés, quelques replacages latéraux, fond partiellement rapporté, une brûlure au plateau, manque un montant au revers Pour des modèles proches présentant les mêmes consoles feuillagées mais sans les bustes de faune, voir les ouvrages spécialisés des années 1974 et 2005

Date de vente : 19/12/17

Aguttes

ESTIMATION
8 000 - 12 000 €

 

Resultat : 10 200 €

 

LOT n°96

SECRETAIRE en encoignure en placage de bois de violette.
La façade à ressaut à décor de cartouches polylobés ouvre à un abattant découvrant deux casiers, deux tiroirs et deux vantaux.
Ornementation de bronze ciselé et doré.
Pieds cambrés.
Plateau de marbre brèche d'Alep.
Estampillé sur les montants gauche et droit
MIGEON.
Epoque Louis XV Pierre IV Migeon, reçu maître en 1735
H: 97 - P: 35 cm
Restaurations d'usage
PROVENANCE Vente Christie's Paris - 14 avril 2015 - Lot 112
Cet élégant secrétaire reprend le décor de réserves polylobées si caractéristique de
Migeon, que l'on retrouve notamment sur une paire d'encoignures (Sophie Mouquin,
Pierre IV Migeon 1696-1758, Les Editions de l'Amateur, Paris,2001, p. 69).
Par ailleurs, citons quatre autres secrétaires en encoignure très comparables (forme, bois utilisés et placage):
Etude Millon & Associés, 29 novembre2000, lot 243
Etude Libert et Castor, 26 novembre 1986, lot 121
Vente Sotheby's, Monaco, 14 décembre 1996, lot 55
Enfin celui illustré dans André Boutemy, "Migeon" Connaissance des Arts n° 83 (janvier 1959) p. 71.
Notons que le travail de Sophie Mouquin a pu rétablir avec justesse la paternité de ces meubles au plus talentueux de sa dynastie, Pierre IV (1696-1758), et non Pierre II (avant 1637- vers 1677).
Un meuble identique est reproduit dans l'ouvrage de Pierre, KJELLBERG, Le mobilier français du XVIIIe siècle, page 571 (Drouot, vente de 1986)

Date de vente : 10/10/11

Wapler Mica

ESTIMATION
10 000 - 12 000 €

Resultat : 14 000 €

 


LOT n°42

 

BUREAU MAZARIN à dessus brisé, en marqueterie de sycomore et palissandre à décor de rinceaux. Il ouvre à un tiroir en ceinture, six tiroirs en caissons et un vantail en retrait. Le dessus à abattant découvre six petits tiroirs. Huit pieds gaine à chapiteaux réunis par une entretoise en H. Pieds toupies. (restaurations au piètement). XVIIe siècle. 80 x 103 x 63 cm

Date de vente : 02/12/11

Beaussant Lefèvre

ESTIMATION
10 000 - 15 000 €

 

Resultat : 12 000 €

LOT n°190

Secrétaire marqueté de paysages architecturés et cours d'eau en bois polychrome avec incrustations de nacre sur fond de croisillons fleuris de quartefeuilles. Il ouvre à un tiroir dans le haut, un abattant découvrant six petits tiroirs avec quatre casiers, et à deux vantaux dans le bas. Riche ornementation de bronzes dorés (rapportés). Dessus de marbre blanc. Estampillé A.L. Gilbert (deux fois) et poinçon de Jurande. Époque Louis XVI. Hauteur: 142 cm - Largeur: 95,4 cm Profondeur: 38 cm André Louis Gilbert, reçu Maître en 1774. Marqueterie caractéristique de la façon de faire de Gilbert que l'on retrouve notamment sur deux secrétaires semblables reproduits l'un dans Salverte, Les ébénistes du XVIIIe siècle, planche XXVII, l'autre dans Kjellberg, Le mobilier Français du XVIIIe siècle, page 358.

 

Date de vente : 23/03/07

Millon

ESTIMATION
10 000 - 12 000 €

 

Resultat : 13 000 €

 


LOT n°218

 

Bureau mazarin en placage d'ébène
ouvrant à sept tiroirs et une porte en retrait entre deux caissons soutenus chacun par quatre pieds gaines reliés par des barres d'entretoises. Ornementation de bois dorés à décor de feuillages d'acanthes sur le haut des pieds, patins en boule aplaties également en bois doré.Toute la surface du meuble ainsi que le plateau est orné de galons de cuivre formant des motifs géométriques entourant une rosace centrale gravés de fin feuillages
Epoque Louis XIV
H : 80 cm. L : 116 cm. P : 72 cm

Date de vente : 10/06/16

Ferri & Associés

ESTIMATION
3 000 - 3 500 €

Resultat : 7 200 €

 

LOT n°202

Secrétaire en placage de sycomore et riche marqueterie de bois clair et bois de rose à décor en trompe-l'oeil sur l'abattant d'un bureau, de vases fleuris et objets domestiques, et de vases fleuris sur les vantaux et les côtés. Il ouvre à un tiroir, un abattant découvrant des casiers et des tiroirs, et à deux vantaux dans le bas.
Montants à pans. Dessus de marbre gris Sainte-Anne.
Estampillé F. Bayer et poinçon de jurande.
Époque Louis XVI.
Accidents au placage
Haut. 143 - Larg. 94 - Prof. 39,5 cm
François BAYER, reçu Maître en 1764.
Un secrétaire au décor comparable vendu sous le n° 182, vente
Christie's, 26 juin 2005, collection Talleyrand.

Date de vente : 16/06/17

Beaussant Lefèvre

ESTIMATION
15 000 - 20 000 €

 

Resultat : 17 000 €

 


LOT n°171

 

Bureau Mazarin en marqueterie Boulle «en première partie» de laiton gravé sur fond d'écaille ornée de personnages de la comeda del arte, oiseaux, rinceaux, fleurs et feuillages. Façade ouvrant à sept tiroirs, l'un formant écritoire avec encrier et boîte à sable, et à un vantail en retrait. Huit pieds en gaine réunis par une double entretoise en X. Cornière et agrafes de bronze doré.
Début du XVIIIe siècle.
Hauteur: 81 cm - Largeur: 121 cm
Profondeur: 72 cm

Date de vente : 07/06/13

Libert Damien


ESTIMATION
20 000 - 35 000 €

 

Resultat : 34 000 €


LOT n°126

BUREAU MAZARIN à toutes faces en placage d'écaille rouge, finement marqueté de volutes et panneaux en laiton gravé, les décors exécutés alternativement en partie et contre partie. Il repose sur huit pieds gaine prolongeant les montants d'angle et réunis par deux entretoises sinueuses; sept tiroirs et un portillon en façade. (Accidents et restaurations au placage) Attribué à Nicolas Sageot. Époque Louis XIV. Haut.: 79 cm - Larg.: 117 cm - Prof.: 71 cm

Date de vente : 02/12/11

Thierry de Maigret

ESTIMATION
15 000 - 25 000 €

 

Resultat : 24 000 €

 


LOT n°272

 

Bureau Mazarin, à plateau rectangulaire, en placage d'écaille rouge et de cuivre, à décor d'une importante rosace dans des encadrements à rinceaux, palmettes et coq ou hibou, sur des entablements à rinceaux. Il est marqueté sur trois faces. Il ouvre en façade par sept tiroirs, dont six latéraux, en caisson, encadrant une porte, en retrait. Montants en console. Pieds gaines, réunis par des entretoises en X. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à sabots, pieds toupies et encadrements. Epoque Louis XIV (restaurations notamment dans le piétement et dans les fonds) H: 80,5 - L: 116 - P: 70,5 cm

Hôtel des Ventes de Chantilly

Oise enchères

ESTIMATION
14 000 - 15 000 €

Resultat : 18 500 €



LOT n°63

 

Bureau Mazarin, à double caisson comprenant trois tiroirs de chaque côtés, partie centrale laissant découvrir une petite porte surmontée par un tiroir, L'ensemble reposant sur huit pieds se terminant par des pieds boules réunis par une entrejambe en X en deux ensembles de quatre. Très joli décor de frisage de marqueterie en encadrement, en aile de papillon et bois de violette. Epoque Louis XIV Restauration.de certaines parties desk Mazarin, double cabinet including three drawers on each side, in the central part we discover a small door surmounted by a drawer, The dresser is based on eight legs ending in feet balls joined by a crotch X into two sets of four. Very nice decor crimping of marquetry in butterfly wing and kingwood. Louis XIV period some parts have been restored H: 80; L: 115; P: 68 cm

Date de vente : 26/09/12

Europ Auction

ESTIMATION
45 000 - 50 000 €

Resultat : 38 000 €



LOT n°102

 

BUREAU MAZARIN en marqueterie Boulle, bois noirci, écaille de tortue teintée rouge et laiton. Il ouvre par six tiroirs disposés trois et trois encadrant un tiroir et un portillon. Le plateau présente un riche décor gravé dans le goût de l'ornemaniste Jean Bérain. Au centre sous un dais se dégagent danseurs et musiciens le tout dans un univers fantastique peuplé d'animaux et personnages. Il repose sur huit pieds disposés quatre à quatre et réunis par une entretoise en X et terminés par des boules. Fine ornementation de bronzes ciselés et dorés tels que lingotière, écoinçons et entrées de serrure. Époque Louis XIV H 80, L 119, P 70 cm (usures)

Date de vente : 09/12/11

Piasa
Maison de Ventes

ESTIMATION
30 000 - 40 000 €

 

Resultat : 32 000 €

LOT n°7

Bureau Mazarin en marqueterie de fleurs, feuillages, rinceaux, vase, papillons et sphinx, en bois teinté, ivoire et étain sur fond d'ébène, sur le plateau, en façade et sur les côtés. Il ouvre à sept tiroirs et une porte, repose sur huit pieds surmontés de chapiteaux ioniques de bois doré réunis quatre à quatre par une entretoise. Attribué à Pierre Gole Époque Louis XIV, vers 1680 Hauteur: 80 cm - Largeur: 111,5 cm Profondeur: 65 cm (Restaurations) Référence bibliographique: Lunsingh Scheurleer, Pierre Gole, ébéniste de Louis XIV, éd. Faton, Dijon, 2005 Pierre Gole doit être considéré comme l'inventeur du bureau, dans sa version première, aujourd'hui dénommé bureau Mazarin et qui apparaît vraisemblablement pour la première fois à l'occasion d'une facture aux Menus Plaisirs datée de 1669. Gole livre alors, parmi un certain nombre d'autres meubles et pour la somme de 1835 livres: « un petit bureau de bois de cèdre ». Parmi les nombreuses livraisons de bureau par Gole pour le roi dans les années 1670-1680, il semble très difficile de faire la part des choses en terme d'identification. Il apparaît cependant que les numéros 307 et 308 de l'Inventaire Général des meubles de la Couronne doivent être rapprochés avec un certain degré de certitude de l'extraordinaire bureau en marqueterie de cuivre et étain reposant sur un piétement de bois sculpté et doré aujourd'hui conservé dans les collections du duc de Buccleuch à Boughton House (Angleterre). Ce bureau présente un certain nombre de similitudes avec plusieurs autres attribués à Pierre Gole par le spécialiste, auteur de la monographie, Lunsingh Scheurleer. On retrouve notamment la même structure sur un exemplaire passé en vente à Calais, le 25 novembre 1990 (op. cit., p. 197); il présente des chapiteaux, des bases de pilastre et des pieds de bois doré rigoureusement identiques (voir détail page précédente), une forme d'entretoise comparable et des éléments de marqueterie très similaires. Un autre bureau, au-delà des mêmes rinceaux et oiseaux, possède également le même agencement très original de vase de fleurs au plateau (voir illustration ci-dessous), comme posé sur un entablement supporté par des volutes de feuillage (vente Paris, études Néret-Minet et Coutau-Bégarie le 6 décembre 1990, lot 83).

 SHOWROOM - CENTRE VILLE DE VALENCE (26)

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