Date de vente : 04/06/12

Brissonneau
Daguerre

ESTIMATION
20 000 - 30 000 €

Resultat : 16 000 €



LOT n°171

Commode galbée en placage de palissandre ouvrant à trois tiroirs, montants arrondis, riche ornementation de bronzes ciselés et dorés a décor feuillagé, poinçon au C couronné. Dessus de marbre rouge des Flandres marqué L. Estampillée Mondon, numéro d'inventaire, au pinceau: N°1578. Époque Louis XV. (petits accidents). H. 84 L. 130,5 P. 65 cm François Mondon, reçu maître avant 1737. Provenance: Livrée par Gaudreaux le 10 novembre 1749 pour servir au château de Trianon. Elle est décrite sous le N°1578, «une commode de bois de pallissandre, pareils au précédente et des même mesures, exceptée qu'elle n'a que trois grands tiroirs.» Le n°1577 comprenait 7 commodes «de bois de palissandre, à plaquage, à dessus de marbre griotte de Flandres, ayant par devant quatre tiroirs fermans à cléf, dont deux grands et deux petits avec entrée de serrure, mains et ornemens de cuivre en couleurs, longues de quatre pieds sur deux de profondeur et 31 pouces de haut». On la retrouve dans l'inventaire d'avril 1776 à Trianon sous Bois dans l'appartement 14. (01 3487): «1578: Une commode de bois de palissandre à dessus de marbre». Trianon Dès 1670, Le Vau construit à l'ancien emplacement du village de Trianon une «maison de porcelaine». Vont se succéder de nombreuses constructions qui aboutissent au château actuel. En 1745, sous l'influence de madame de Pompadour, Trianon connait un regain de faveur dans l'esprit du Roi. A partir de 1749, Gabriel fournit des plans qui entraînent des travaux considérables. On trouve sous la plume de Barbier, avocat au parlement de Paris en mai 1750, la description suivante «(le Roy) fait aussi quelques fois des voyages et séjours de deux ou trois jours à Trianon, dans le parc de Versailles, où l'on a fait de petits appartements que l'on a meublés à la nouvelle mode. Trianon était abandonné au paravant (...) Mais à présent cela fait maison de campagne. On les multplies autant que l'on peut afin de diversifier les objets et les voyages, attendus que le Roi a en grande disposition a s'ennuyer partout, et c'est le grand art de Madame de Pompadour, de chercher à le dissiper.» Journal, 1750. Antoine-Robert Gaudreaus (1682-1746), fournisseur du Garde Meuble royal depuis 1726. Sa veuve, comme cela se pratiquait souvent, reprit à son décès l'atelier avec son fils François Antoine. On retrouve souvent à cette époque et dès le millieu des années 40 des meubles livrés par Gaudreaus, sous-traités auprès de Mondon: - Commode de Mesdames à Marly livrée en décembre 1745, conservée au Mobilier national, reproduite dans P. Verlet,Mobilier royal, t. IV n°3 p. et suiv. - Commode de Mesdames à Marly livrée en avril 1751, vente Sotheby's Monaco 11 décembre 1999, n° 62

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