Petit Nicolas


Nicolas Petit est un ébéniste français né le 31 mai 1732 à Chaource et décédé le 18 août 1791 à Paris. Il est devenu maître ébéniste le 21 janvier 1761. On trouve sa marque : N. Petit sur une quantité de meubles en marqueterie et en ébène, qui prouvent son goût et son talent.
Passé Maître en 1761, Nicolas Petit ouvrit son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine, sous l'enseigne "Au Nom de Jésus" Il y travaillera pendant plus de trente ans, s'adapta sans problème à l'évolution des différents styles du XVIIIe siècle et acquérit trés vite une grande notoriété. Sa carrière débuta avec des commodes trés raffinées de forme galbée de style Louis XV, des secrétaires, bureaux, petites tables, finement marquettés de branchages fleuris. Avec l'apparition du "goût grec" il s'inspira de l'art classique pour la décoration de ses meubles. Ses commodes Transition sont souvent ornées de bronze fait de deux urnes surmontées d'une draperie, d'autres sont marquettés de motifs géométriques ou de fleurs. Dans le style Louis XVI, il exécuta surtout des meubles en bois massif, qu'il ornait de panneaux laqués ou de mosaïques. Dans l'ensemble, les meubles de Nicolas Petit, aux décors simples et classiques, sont toujours de bon goût et fabriqués avec soin.

Jean-Aldebert Vovis nom francisé du patronyme Wowitz.
Né en 1735 en Allemagne.
S’installe comme ébéniste à Paris et devient Maître le 10 mai 1767.
Il habite rue du Faubourg-Saint-Antoine avant de se transporter rue Traversière.
Du fait de son talent, il est vite adopté par la profession.

Cordié Guillaume


Guillaume Cordié (1725 - 1785) - ébéniste, Maître le 18 juin 1766. Il exerça rue de Charonne jusqu'à sa mort. La plupart de ses ouvrages se rattachent au style transitoire Louis XV à Louis XVI.

Guillaume Cordié travaille comme artisan libre avant d’obtenir ses lettres de maîtrise en 1766. Il s'établit rue de Charonne et y restera jusqu’à sa mort. Ses oeuvres, de belle qualité et aux proportions harmonieuses, sont pour la majorité de style Transition et Louis XV. Il exécuta essentiellement des petits meubles : coiffeuses, en forme de cœur , tables à écrire, mais Guillaume Cordié fut incontestablement le maitre des bonheurs-du-jour. Ceux-ci, en placage de bois de rose, présentent un corps supérieur fermé par deux portes coulissantes, et comportent deux petits tiroirs encastrés dans une ceinture à caissons. Un plateau se déplie pour former l’écritoire. Les pieds galbés de ses meubles leur donnent élégance et grâce. On peut également mentionner quelques commodes de style Transition, en bois de rose disposé en ailes de papillons, et marquetées de cubes et de quatre feuilles. Aprés sa mort, sa femme continuera son activité rue de Charonne jusqu'à la Révolution.

C’est en tant que gendre du maître ébéniste Claude-Pierre Lebesque, que Louis Aubry obtient ses lettres de maîtrise en 1774. Jusqu'à la Révolution il travaille rue de Grammont puis reprend l’atelier de son beau-père rue Saint-Nicolas. En 1792, il est nommé commissaire civil de la section des Quinze-Vingts. Toutes ses productions, de bonne fabrication, font preuve d’un talent certain. Il montre une grande habilité pour la marqueterie et réalise des meubles de style Transition, en particulier des commodes à ressaut, décorées de motifs géométriques ou de fleurs et de trophées. Ses meubles sont d’une grande sobriété, très bien architecturés.. On mentionne nombre d’ouvrages, notamment en acajou, bois pour lequel il semble avoir une nette préférence. commodes, secrétaires, petits meubles légers comme des petites tables et des pupitres à musique. Mais ses fabrications sont ordonnées suivant la volonté des clients et son talent s'est aussi accompli pour des meubles Louis XV comme la magnifique commode ci-dessous présentée.


Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806) 

Ébéniste à Paris.  Reçu Maître le 27 août 1766.

Né en Souabe, Stumpff s'établit comme artisan libre rue Saint Nicolas où il restera aprés l'obtention de sa maîtrise en 1766. On trouve son estampille sur de nombreux ouvrages en placage de bois de rose et en laque de style d'Extrême-Orient, à marquetterie à motifs géométriques. Mais ce qui fit la notoriété de cet ébéniste fut une marquetterie trés originale, en trompe l'œil, simulant des petits cubes et des croisillons en relief, marquetterie qui eu un énorme succès en 1770. On remarque également chez cet ébéniste l'emploi régulier de filets d'encadrement à la grecque. Ses meubles louis XV (assez rares), Transition et Louis XVI sont toujours d'excellente fabrication.

Jacques Van Oostenryk  dit : "Dautriche"

Maître le 24 mai 1765. Fournisseur de la couronne sous Louis XV.

Venu des Pays Bas, Jacques Van Oostenryk qui se faisait appeler Dautriche, arrive à Paris vers 1740 et commence à travailler comme ouvrier libre. Il s'installe d'abord rue Traversière puis déménage pour la rue du Faubourg Saint-Antoine où il acquiert rapidement une grande notoriété et reçoit de nombreuses commandes pour les différentes maisons du roi. A sa mort, sa femme et son fils Thomas Jacques reprendront la direction de son atelier. Si Dautriche a exécuté des meubles Louis XV, il excella surtout dans les oeuvres de style Transition et Louis XVI en bois de placage de bois de rose ou d'acajou: des commodes à ressaut, des secrétaires, des encoignures, l'ensemble très architecturé, aux lignes harmonieuses. Mais la grande renommée de cet ébéniste est avant tout dû à ses talents de marqueteur. Il savait utiliser avec art les marqueteries les plus diverses que ce soit les motifs géométriques : losanges, cubes, octogones disposés sur de grands panneaux encadrés de baguettes de bronze, ou des marqueteries représentant des fleurs et des arabesques. On peut aussi mentionner des décors de laque ou vernis de goût chinois.

Louis Péridiez, dit le jeune, né en 1731, fils de Brice et frère de Gérard Péridiez, produisit comme son père et son frère, des meubles fabriqués avec beaucoup soin et d’une grande qualité. Après avoir travaillé comme compagnon rue de Charenton, il s’installa rue Faubourg Saint-Antoine et s’engagea dans les Gardes-françaises tout en poursuivant son métier d’ébéniste. Il obtint ses lettres de maîtrise en 1764. Pour échapper à ses créanciers après de mauvaises affaires il disparut brusquement vers la fin du règne de Louis XV.  Quelques années plus tard il s'établit comme menuisier-ébéniste chez sa belle-sœur à Choisy-le-Roi sans doute grâce à son beau-père Pierre Joubert, ébéniste du roi. Sa production peu importante comporte des oeuvres de style Louis XV, Transition et Louis XVI, aux formes robustes mais harmonieuses, aux lignes très architecturées et ornées souvent de riches marqueteries à fleurs et instruments de musique.

 


Pierre Wattellin (Né en 1719) - Ébéniste. Maître le 21 juillet 1757.

Son estampille se rencontre assez fréquemment sur des meubles de marqueterie.

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Pierre Mantel ébéniste à Paris, fut reçu Maître le 1er octobre 1766.
Comme ouvrier libre, il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charenton et enfin rue Saint Antoine. Son estampille a été relevée sur des productions fort honorables, il se fit une spécialité dans la fabrication de secrétaire, meuble nouveau et très en vogue à son époque. Il meurt à Paris le 8 mai 1802.

 

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Quelques secrétaires signés Pierre Mantel dont le premier est présent dans la galerie et le second a été vendu 10 200 € le 2 décembre 2009 chez Fraysse & Associés.

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Adrien Delorme - ébéniste – maîtrise obtenue le 22 juin 1748 : Très bon ébéniste du XVIIIème siècle, Adrien Delorme s’est rendu célèbre par ses marqueteries, ses laques et ses vernis dans le goût de l’Extrême-Orient.
Fils aîné de François Delorme (1691-1768) – installé rue Tiquetonne et spécialisé dans les meubles en laque de Chine ou vernis « façon de la Chine » - Adrien Delorme est issu d’une famille d’artisan qui a pour nom d’origine celui de Faizelot. Installé rue du Temple, il y exerce en qualité de fabricant et marchand de meubles. En août 1768, il est élu juré de la communauté des menuisiers-ébénistes. Les Almanachs de l’époque le présentent comme « l’un des plus habiles et des plus renommés pour les ouvrages de marqueterie ». Ses deux frères sont aussi ébénistes : le premier Jean-Louis Delorme (maître en 1763) qui se spécialise dans la restauration et la revente de meubles de boulle et le second Alexis (maître en 1772) qui se consacre au commerce de meubles rue Saint-Denis. Son œuvre – qui atteste d’une grande fantaisie - se caractérise principalement par des commodes galbées réalisées dans le style Louis XV. Outre les commodes, Delorme réalise aussi des encoignures, des armoires, des bibliothèques ou encore des bureaux qu’il orne de décors de laque de Chine, du Japon, de vernis européens ou de marqueteries de fleurs ou géométriques. Ces compositions sont souvent complétées d’encadrements de rinceaux sinueux. Inscrits sur un fond de placage en chevrons de tons très contrastés, ces rinceaux constituent alors le décor favori d’Adrien Delorme. Parmi les motifs caractéristiques de l’ébéniste, on dénombre aussi une réserve rectangulaire marquetée de quadrillages circonscrite par un triple rang d’encadrements aux angles entrelacés ainsi qu’une disposition en étoile des placages unis.
Adrien Delorme décide de mettre fin à son activité en 1783 et disperse son stock dans une vente aux enchères où figurent « quantités de commodes, coins, serre-papiers et bureaux, ornés de fontes dorées, à dessus de marbre et albâtre ».

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Jean-Baptiste Hedouin est un ébéniste-marqueteur reçu maître le 22 mai 1738.
Dans son atelier Parisien de la rue Traversière, Hedouin a produit de nombreux meubles dont des commodes et des secrétaires marquetés souvent à motifs géométriques et presque tous de style Louis XV.
Les commodes qui constituent la part la plus importante de ses fabrications sont souvent à la Régence en tombeau, quelques commodes plus typiquement Louis XV sont à deux tiroirs, mais toujours avec traverse apparente.

Il fit aussi des bureaux plats, des bureaux de pente, des armoires et des bibliothèques. Mais ces meubles, de facture classique comme d’ailleurs quelques marqueteries florales, ne représentent qu’une partie de l’œuvre créative de Hédouin. A cet égard, il importe de signaler des œuvres originales, il s’agit d’une paire de très rares encoignures Louis XV à gradins, ornées de laque de Chine et de vernis européen polychrome dans des encadrements de bronzes rocailles.
Après une longue carrière, Jean-Baptiste Hedouin mourut chez lui, rue Traversiere, en mars 1783.

Pierre Roussel est né à Paris le 28 septembre 1723. Il est le fils de Michel Roussel (compagnon ébéniste) et de Barbe Dulin. Issu d’une famille pauvre, ses trois frères (Jacques, Michel et Louis) devinrent menuisiers et une de ses sœurs, Françoise, épousa un boucher (Pierre Bérard) en 1743 à environ 20 ans.
La même année, il convola en juste noce avec Marie-Antoinette Fontaine sans contrat de mariage.
De cette union, naquirent deux fils : Pierre-Michel l’ainé et Pierre dit « le jeune » et quatre filles : Marie-Françoise, Françoise, Catherine et Marie.
Il fut reçu Maître ébéniste le 21 août 1745 et s’installa dans le faubourg Saint-Antoine, rue de Charenton en face de la rue Saint-Nicolas à l’enseigne « L’Image de Saint Pierre ».
Rapidement, sa carrière commence à prospérer en tant qu’ébéniste, mais surtout comme marqueteur talentueux, à tel point qu’il devint juré de sa communauté dès 1762, puis juré comptable en 1763-1764. Il établit alors une liste des pauvres maîtres ébénistes devant être assistés par la Jurande. (Le fait d’être maître ne garantissant pas forcément un revenu suffisant pour vivre !)
Sa notoriété atteint des sommets dès 1767, comme le confirme Salverte qui mentionne que Pierre Roussel, qui avait été choisi comme expert pour arbitrer un différend entre deux collègues, était considéré comme l’un des tout meilleurs ébénistes de sa période. Affirmation reprise dans l’Almanach d’indication générale ou du vray mérite de 1769 qui le cite comme l’un des tout premiers ébénistes de Paris.
Ses deux fils, devenus ses élèves et assistants, furent reçus « maîtres », le 28 août 1766 pour Pierre-Michel et le 13 août 1771 pour Pierre dit « le jeune ».
Pour preuve supplémentaire de notoriété et de fortune, s’il en est besoin, il maria au moins trois de ses filles à des personnages relativement importants pour l’époque : Marie Françoise à Nicolas Balthazar Coulon (commis de greffe), Françoise à Pierre Préaux (notaire royal) et Catherine à Jean Jacques Retou (maître carteur). Son fils ainé, Pierre-Michel épousa Marie Anne Josèphe Lemarchand à Dieppe le 5 octobre 1773. La même année, Pierre Roussel s’achète une maison de 25 000 livres et loue deux autres maisons : la première location pour exposer ses œuvres, rue du Faubourg-St-Antoine à l’enseigne « Coupe d’or » et la seconde comme entrepôt.
Reconnu et apprécié par ses pairs, il devient député du corps des ébénistes en 1777, puis syndic adjoint en 1779 et enfin syndic l'année suivante.
À sa mort, en 1782, sa veuve prit la gérance de l'établissement aidée du cadet de ses fils : Pierre le jeune. Sa succession comprenait 244 pièces représentant un total de 18 000 livres.
Pierre le jeune figure en 1785 et 1786 comme fournisseurs aux Menus Plaisirs de Versailles, mais semble n’avoir survécu que peu de temps et mourut avant 1789.
Pierre-Michel s’installa au 310, rue Saint-Honoré et vendit son fonds de commerce au mois de Fructidor de l’an II. (Soit en août - septembre 1793) et se retira rue de Gramont. Veuf en 1810, il décéda le 15 décembre 1822 à la tête d’une importante fortune.


Pierre Roussel développa une grande renommée comme ébéniste d'excellente qualité et marqueteur hors pair. Il fut reconnu de son vivant comme l’un des premiers ébénistes de la capitale. Ses productions sont aussi nombreuses que variées. Son œuvre s'adapte à tous les styles du XVIIIe siècle, du rocaille au néoclassicisme en passant par la transition. Ses œuvres, les plus caractéristiques, sont des meubles Louis XV et Transition avec des marqueteries de paysages, de fleurs ou d’instruments de musique. Il pratique les marqueteries géométriques à encadrement de grecques ou à fleurs de bois clair et nœuds de rubans.


Il travailla pour ses confrères ébénistes et marchands comme Pierre Migeon IV, Adrien Delorme, Joseph Baumhauer, Jean Pierre Latz et Mathieu Guillaume Cramer …
Il a fourni Honet et Thurin en 1769, puis Bétault et Ravary en 1771 (et semble même avoir eu avec ces derniers une exclusivité !). Il fit travailler les bronziers Joseph Noël Turpin, André Ravrio, Dubost et le doreur Trufot.
Nombre de ses œuvres se trouvent dans tous les grands musées de France et du monde.

Ébéniste-marqueteur, originaire d'Allemagne il s’installe à Paris et fut reçu maître ébéniste le 5 décembre 1764
Specialisé dans la fabrication de meubles marquetés (ses marqueteries ombrées sont réputées) il travailla pendant une dizaine d'années rue du Faubourg Saint-Antoine, ses talents lui valurent des clients de marque, tels que la comtesse de Custine ou les comtes de Brancas et de Saint-Cyr.
Il déménagea rue Saint-Honoré, espérant trouver dans ce quartier un emplacement plus presigieux pour sa clientèle. Mais son rêve fut déçu, manquant de capitaux et accablé de dettes il fit faillite 1781 et dût revendre son commerce.
Bayer cessa alors son métier d'ébéniste pour se consacrer, aidé par sa femme, à la restauration jusqu'en 1785, date à laquelle on perd sa trace.
Les meilleures pièces marquées de son estampille se situent à la fin du règne de Louis XV sa production comprend des petites tables à écrire, tables rognons, coiffeuses, commodes à ressaut, bureau de pente et à cylindre, marquetés de fleurs d’attributs de musique ainsi que de scènes de chasse.

Migeon Pierre IV (1696-1758) – ébéniste – maîtrise obtenue vers 1725 :

Le plus célèbre de sa lignée, Pierre Migeon IV, ébéniste aussi bien que marchand,

se démarque par des meubles au savoureux mélange entre tradition et modernité.

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