Belle commode "en tombeau"
L'originalité de la commode "en tombeau" est une cambrure très particulière qui se divise horizontalement en trois zones égales: une partie médiane convexe entre deux parties concaves correspondant exactement aux trois rangs de tiroirs. Vue en plan, la commode "en tombeau" présente une face légèrement bombée. Elle repose sur des pieds courts au point que le tablier central touche presque le sol.

Nous présentons ici une commode ouvrant à cinq tiroirs sur trois rangs, dont un secret. Ensemble du bâti et des tiroirs en chêne avec un placage en façade et sur les cotés en bois de rose marqueté en frise dans des encadrements.

Jolis bronzes dorés et dessus en marbre "fleur de pêche". 

Vernis au tampon

Construction début XX ème dans le style Louis XV 

H 90 L 130  P 55 cm.

 

Prix : 6 000 €

Console Empire En acajou et placage d'acajou, ouvrant en façade par un grand tiroir en ceinture, reposant sur deux pieds antérieurs en forme de volutes se finissant par des pattes de lion en bronze à patine brune et sur deux pilastres à l'arrière, l'ensemble reposant sur une plinthe rectangulaire. Parure en bronze doré à motifs de rosace encadrée de palmes sur la façade du tiroir et de chûtes à motifs de feuilles d'acanthe sur les montants des pieds. Dessus de marbre gris Sainte Anne. Modèle de JACOB. Epoque début XIXème siècle. Dimensions : H : 91; L : 131. P : 48 cm Vernis au tampon

Prix : 7 800 €

Commode XIX ème Au Modèle De Cressent

Commode à façade en arbalète de style Régence, à deux tiroirs sans traverse,  en placage de bois de rose, palissandre et acajou.
Fabrication au modèle de CRESSENT conçu dès la fin des années 1720 avec une ornementation en bronzes dorés à double
crosses en S et chute de fleurs, ainsi que des rinceaux formant poignées. Chutes d’angle et sabots en griffes particulièrement fournis.
Dessus en marbre Cerfontaine.

Dimensions : L 126 H 87 P 56 cm

Epoque XIX ème

Vernis au tampon

Georges-Alphonse JACOB-DESMALTER (1799-1870).

Console en placage de ronce de frêne et enroulements en palissandre sculpté et mouluré. Les montants formant des volutes, le tiroir formant abattant et découvrant un bureau écritoire et deux tiroirs. Le fond de miroir ouvrant et dévoilant deux étagères et un coffre. Plateau de marbre

Estampillé par trois fois JACOB sous le marbre et sur une serrure.

Vernis au tampon.

Epoque Monarchie de Juillet - Louis Philippe.

Dimensions : H.92 cm L.89,5 cm P.54 cm.

Meuble en parfait état.

L'estampille *JACOB fut utilisée de 1830 à 1847.

Prix : 12 000 €

Petite commode sauteuse de style Louis XV en placage d’acajou et de bois
de rose avec un décor en marqueterie en bois de violette, de branchages fleuris
et une ornementation de  bronzes dorés finement ciselés.
La commode est à deux tiroirs sans traverse coiffé d’un marbre Brèche d’Alep.

Dimensions : H 88 - L 124,5 - P 51 cm

Vernis au tampon

Belle fabrication d’époque XIXème

C 127

.

Belle console Empire en acajou et placage d'acajou moucheté. Elle repose sur deux pieds antérieurs en jarret réunis par une plinthe, les pieds postérieurs en pilastre. Ornementation de bronze ciselé et doré, plateau de marbre blanc veiné. Epoque Empire Dimensions : 90 x 161 x 53 cm Vernis au tampon

Commode Mazarine au Jasmin
De style Louis XIV, d'après les modèles de Thomas Hache, en placage de bois précieux, entièrement marquetée sur le plateau, la façade et les côtés
avec des décors de bouquets de fleurs, d’entrelacs feuillagés, de vases, de rinceaux et de fleurs de jasmin en pétales d’os. Elle ouvre par trois tiroirs
en cabochons facettés, les montants sont à consoles balustres.
Belle ornementation de bronzes dorés avec poignées basculantes et plateau serti d’une lingotière

C’est un très beau meuble d’inspiration, qui n’a rien à envier aux fabrications de l’atelier des Hache, la marqueterie est parfaite, le châssis et les tiroirs sont de fabrication traditionnel. Le vernis au tampon a été refait par notre ébéniste.
Du très bel ouvrage comme on savait encore le faire au XIX ème.

Dimensions  H.91,5 x L.140 x P.69 cm.

 

Prix : 18 000 €  

Console en bois doré dite « d’abondance »

DESCRIPTION

Console en bois sculpté et doré composé de quatre supports en volutes décorés de feuilles d’acanthe et d’écailles de pomme de pin. En façade quatre entretoises formés de deux volutes et deux cornes d’abondance se rejoignent autour d’un buste de femme représentant Cybèle la déesse mère. Au pied des volutes reposent des pommes de pin.

Un marbre gris noir coiffe l’ensemble du meuble.

REPRESENTATION SYMBOLIQUE

La console d’abondance honore Cybèle qui personnifie sous différents noms (Grande Mère, Mère des dieux, Grande Déesse) la puissance végétative et sauvage de la nature. Aussi est-elle placée au nombre des divinités de la Fertilité, et elle partage avec Jupiter, dans la religion romaine le pouvoir souverain sur la reproduction des plantes, des animaux, des dieux et des hommes. Cybèle est la Magna Mater, la Mère de Toute Vie et la Souveraine du Firmament. Aspect de la Terre Mère, Cybèle personnifie la puissance de la Nature. Cette figure centrale de la console accompagnée des feuilles d’acanthe symbole de la terre vierge, des pommes de pin symbole de l’immortalité de la vie végétative et animale et de la fécondité et enfin des cornes d’abondance qui symbolisent richesse et fécondité donnent à ce meuble la puissance évocatrice des bienfaits de la Terre.

CONCEPTEUR

Cette console dessinée par William Kent qui fit de nombreux dessins de consoles dans l’esprit « Early Georgian » dans la première moitié du XVIII ème. Un modèle de console reproduit dans le KJELLBERG édition 2011 page 258, est quasiment identique au modèle que nous proposons, si ce n’est que la tête de femme est remplacée par une tête d’homme, et que sur notre console des pommes de pin joignent les volutes inférieures. Ces deux variantes marquent symboliquement notre console sur le thème de l’abondance. La réédition de ce modèle de Kent date du XIX ème siècle, et sa dorure qui avait subi de nombreux avatars dont un vernissage inapproprié a été entièrement refaite par l’atelier Zador en 2018.

William Kent aurait été apprenti chez un peintre de carrosses de Hull en Angleterre.  Des protecteurs locaux, impressionnés par son talent, l'envoient étudier la peinture à Rome de 1709 à 1719. Il apprend ainsi cet art auprès de Benedetto Luti.

À Rome, Kent rencontre le comte de Burlington, grand mécène de l'architecture dans l'Angleterre du XVIIIe siècle et le principal promoteur du palladianisme. Il rentre à Londres en 1719 avec le comte pour décorer Burlington House à Piccadilly. Dans les années 1730, Kent est un architecte en vogue pour avoir notamment réalisé Holkham Hall (Norfolk), commencé en 1734. Ici, comme dans d'autres projets, il crée les décors intérieurs et même le mobilier. C'est l'un des premiers architectes anglais à avoir une vision unifiée de la conception d'un édifice. Les œuvres les plus célèbres de Kent sont associées à sa charge de maître charpentier du Royal Office of Works (1725), qu'il obtient grâce à l'influence de Burlington.

Prix : 8 000 €

 

Commode à Portes Transition
 
ORIGINALE COMMODE À PORTES à décors de marqueterie de fleurs sur fond de satiné, avec encadrement de bois de rose et encadrement du bâti en amarante. Marbre brèche d'Alep
H. 92cm, L. 140 cm, P. 83

Cette commode à portes aux lignes très sobres présente une façade et des flancs constitués d'un frisage en fougère en bois de satiné encadré par des filets de bois de rose soulignés de filets à méandres. Sur ce décor aux lignes géométriques vient délicatement s'inscrire une composition florale en marqueterie de bois teintés dont la couleur a su résister aux affres du temps. Les angles sont ornés d'un décor de vase jaillissant et d'une applique à l'antique. L'entrée de serrure, les sabots ainsi que le cul-de-lampe en bronze ciselé et doré présentent quant à eux un décor de style rocaille, preuve que ce meuble s'inscrit véritablement entre deux âges, entre deux styles dénommé Transition.

Epoque XVIII ème
Vernis au tampon

Très belle fabrication pour cette encoignure à décrochement central ouvrant par un large vantail  à décor marqueté d’une urne fleurie en bois teinté sur fond couleur tabac.
Les coins soulignés de filets de bois de rose dans des encadrements d’ amaranthe.
Les montants à décor marqueté d’un treillage de pois et de chevrons.
Pieds en gaines. Ornementation de bronzes dorés.
Plateau de marbre bleu turquin à cavet.

Estampillée deux fois A. BEURDELEY à Paris.

Dimensions : H. 95 cm P. 50 cm
Style Louis XVI, époque fin XIXe siècle.

Vernis au tampon

E 506

Commode Louis XIV Dauphinoise

Très belle commode, légèrement galbée en façade, à côté plat, à décor de marqueterie géométrique. Toutes faces de bois indigènes : olivier, cerisier, buis et filets de palissandre. Elle ouvre par quatre tiroirs sur trois rangs.Poignées basculantes et entrées de serrure aux masques de Louis XIV en bronze doré, une clé par serrure. Plateau marqueté d'un superbe décor géométrique composé de cercles, de courbes formant figures et d'une étoile centrale.

Vernis au tampon

Travail a rapprocher des productions de Thomas Hache à Grenoble.

Epoque Régence - début XVIIIème siècle

Dimensions : H : 82  L : 130  P : 68 cm

Prix : 28 000 €

 

Importante console en bois richement sculpté d'atlantes, d'une guirlande feuillagée et fleurie et de cornes d’abondance encadrant un amour surmonté d'un masque de grotesque traditionnel. Nouvellement redoré à la feuille par l'atelier ZADOR (voir en Liens), elle repose sur quatre pieds dont les deux postérieurs en forme d’atlante sont terminés par des volutes. Les pieds antérieurs stabilisent la console qui n'a pas besoin de reposer contre un mur, mais simplement d'y être adossé, n'étant pas un meuble de milieu.
Dessus de marbre blanc veiné.
Travail de style Renaissance, époque XIXème siècle.
80 x 145 x 65 cm.

 

Prix : 8 000 €

Commode sauteuse Louis XV, à deux tiroirs sans traverse,  en bois de rose et palissandre, formant une très originale marqueterie de cubes et d'étoiles; l'ensemble agrémenté de bronzes dorés et coiffé d'un marbre rouge veiné blanc.


Cette commode est estampillée  L.FORTIN, rare signature que l'on trouve toujours sur des meubles de qualité. Cet ébéniste n'est connu que par son estampille et l'originalité de ses productions limitées et d'époque Louis XV.

Vernis au tampon

Ref: C125

Rare paire d’encoignures de style Régence à façade arrondie, marquetée de satiné et d’amarante avec filets de palissandre et décor d’éléments feuillagés. Ornementation de bronzes dorés. Dessus de marbre veiné rouge royal du Languedoc.

Estampillées MIGEON ébéniste reçu Maître en 1725

Vernis au tampon

Epoque XVIII ème.


Grandes dimensions : Hauteur 97 Largeur 86 Profondeur 61cm

 

Estampille.jpg

 

Prix : 12 000 €

                                  

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Commode sauteuse style Louis XV

Commode sauteuse, ouvrant à deux tiroirs sans traverse et galbée sur trois faces, frise en parquetage avec médaillon central, bois de rose et filets en bois de violette.

Très belle ornementation de bonzes dorés, dessus en marbre rouge royal.

Style Louis XV, milieu XIXe siècle

Dimensions : 87x 149 x 60 cm

Vernis au tampon

Prix : 10 500 €

 

PAIRE D’ENCOIGNURES LOUIS XVI de forme triangulaire en placage de bois précieux à décor d’un médaillon central aux attributs de musique encadré d’une guirlande de laurier et d’un noeud de rubans. Elles ouvrent par une porte encadrée de montants à côtes plates à cannelures simulées. Dessus de marbre rouge du Languedoc.

Estampillées  P. ROUSSEL.

Vernis au tampon

Epoque XVIIIème siècle.

Dimensions : L.66 P.47 H.86 cm.

Commode Louis XVI estampillée RVLC

Commode au décor de bois de placage de satiné, plaqué en bois de fil, ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs dont deux sans traverse. La façade est à double ressaut les côtés plaqués sont en retrait et les pieds à pans coupés aussi avec retrait. Ornementation de bronzes dorés et dessus en marbre brèche d’Alep.

Estampille RVLC pour Roger Vandercruse et poinçon de Jurande

Roger Vandercruse dit Lacroix a été reçu maître en 1755.

A partir des années 1770 sans renoncer à la marqueterie il a de plus en plus recours aux placages d’acajou et de bois de satiné, qu’il utilise en frisage comme sur cette commode.

L’ornementation de bronze doré est réduite au minimum et rehausse l’éclat du placage.

L’emploi des parties en retrait sur les tiroirs, les côtés, les pieds, permet de faire jouer la lumière entre les surfaces du meuble.

Epoque Louis XVI

H. 88, L. 114, P.57 cm.

Vernis au tampon

Une expertise sera remise à l'acheteur.

Réf: C123

Table à écrire de style Louis XVI.
En acajou et placage d'acajou, ouvrant en façade par un grand tiroir.
Le plateau rectangulaire est recouvert d'un dessus de cuir havane dans

une réserve en acajou,
il repose sur quatre pieds gaines rudentés reliés par une entretoise en H.
Riche ornementation en bronze doré comprenant une lingotière à motifs

de raies de cœur, une frise sur la ceinture et des baguettes d'encadrement.
Marqué sur la serrure A. CHEVRIE, qui est un ébéniste du XIX siècle,

fabricant de meubles d’art, présent dans les expositions de 1878 et 1889 où

il obtint une médaille d’argent.
Dimensions: H: 73; L: 100; P: 60 cm

Verni au tampon

COMMODE REGENCE A DOUBLE GALBE

En marqueterie de bois de violette à décor de bouquets de fleurs et encadrement de

filets sur les tiroirs et les cotés. La façade à double galbe ouvre à trois rangs de

tiroirs. Les cotés les montants et les pieds sont galbés.

Dessus de marbre chantourné.

Epoque XVIIIème siècle.

Dimensions : H : 79; L : 97; P : 63 cm

Prix : 6 500 €

Paire de serviteurs muets en acajou moucheté à quatre plateaux de tailles différentes, distribués sur un fût balustre mouluré. Ils reposent sur un piètement tripode terminé par des pattes de lion - Attribués à JACOB DESMALTER, époque Empire-Restauration - H. 153 cm, Diam. plateau le plus grand: 74 cm.

Début XIX ème, Circa 1805 - 1820

Vernis au tampon

 

Le Serviteur Muet

Servant à accueillir les plats et autres objets du repas, il permet entre autre d’obtenir un gain d’espace sur la surface de la table, mais il était aussi destiné à remplacer le serviteur humain, afin de jouir d’une totale liberté sans craindre que certaines discussions ne soient répétées.

Ce genre de meuble connait ainsi un grand succès.

C’est au XVIIIe siècle que l’envie naissante d’avoir des pièces de vie davantage intime se fait ressentir. Cette mouvance influence rapidement l’ameublement et la décoration intérieure sous toutes ses formes. Les objets du quotidien sont présentés dans des dimensions plus petites, lits, tables, chaises, ou encore fauteuils, arborent un design raffiné et moins imposant que durant les siècles passés. C’est dans cet état d’esprit intimiste, que le serviteur muet voit le jour. Remplaçant les hommes et femmes de service autour du repas cet objet offre aux convives l’accessibilité aux différents plats en supprimant la présence du serveur.

 Prix : 9 200 €

IMPORTANTE COMMODE « Tombeau » de forme galbée en façade et sur les cotês, en placage de bois de rose marqueté en feuilles à encadrements en bois de violette, ouvrant à quatre tiroirs sur trois rangs. Ornementation de bronzes dorés à motifs feuillagés tels que poignées de tirage, entrées de serrures, chutes, sabots et tablier. Dessus de marbre du Languedoc mouluré réstauré.

Vernis au tampon

Époque Régence.

Dimensions : H. 88, L. 141, H. 69 cm

Prix : 7 000 €

Petite table de salon louis XV toutes faces en placage de palissandre et d’acajou à décor de filet d’encadrement de bois clair.

Elle ouvre par 3 tiroirs sur 3 rangs et repose sur 4 pieds réunis par une tablette d’entretoise.

Plateau bois cerclé d’une lingotière.

Meuble d’époque XVIIIe estampillé P. MANTEL ébéniste à Paris, reçu Maître le 1er octobre 1766.


H.74 L.43 P.32.
Vernis au tampon.

Prix : 2 500 €

Commode d'époque Louis XIV dite Mazarine en bois de placage de marqueterie et de filets de laiton. Elle ouvre par cinq tiroirs sur quatre rangs. La façade, le plateau et les côtés sont marquetés de motifs polylobés soulignés de doubles filets sur fond de frisages. Les quatre montants à décrochement en consoles sont terminés par des pieds sabots en bronzes. Poignées de tirages mobiles en bronze doré à décor de feuilles de chêne. Plateau souligné d'une lingotière en cuivre à doucine.

Vernis au tampon

Dimensions : H 82, L 120, P 70 cm

Epoque fin XVII ème - début XVIII ème, meuble en parfait état, bronzes redorés.

Prix en baisse : 18 000 €

EXCEPTIONNELLE COMMODE DE STYLE LOUIS XV ATTRIBUEE A FRANCOIS LINKE*

Elle est de forme bombée et évasée sur les côtés.

Elle ouvre en façade par 2 tiroirs sans traverse encadrés de 2 portes latérales en placage de bois de violette

Importante ornementation de bronzes dorés à décor de bustes de femmes ailées,

de guirlandes feuillagées et fleuries et de bouquets de fleurs.

Pieds coquilles.

Dessus fait d’un épais marbre blanc veiné gris et violet.

Cette magnifique commode allie au savoir faire de l’ébénisterie traditionnelle la robuste construction des meubles fin XIX ème. De style Louis XV dans son design, les bronzes témoignent néanmoins de ce petit plus « Art Nouveau » voulu par François Linke dans son désir d’associer le style rocaille au nouveau style de son époque. L’absence de signature est liée à la volonté des marchands, pour qui il travaillait au début de sa production (1880), de lui interdire toute marque qui aurait permis aux clients des marchands de faire des commandes directes à Linke.

Ce meuble est remarquable dans son esthétisme et par sa qualité de fabrication.

Linke progressa rapidement dans cette voie et fabriqua des meubles que l’on peut apparenter à de véritables sculptures, il obtint ainsi une médaille d’or à l’exposition universelle de 1900 à Paris, qui le propulsa à devenir le fournisseur des têtes couronnées et des grandes fortunes du monde. Sa fabrique comprenait une centaine de compagnons et son showroom était établi place Vendôme.

Son rapprochement du style rocaille Louis XV avec l’Art Nouveau affirma son propre style avec une fabrication restée traditionnelle mais réalisée avec les nouveaux outils à sa disposition. Du grand art.

Vernis au tampon, bronzes redorés.

Epoque Circa 1885

Dimensions : L.162 P.66 H.90 cm

 

*  Voir en PDF : une commode symbole

                               Valeur de marché des commodes Linke

  « François Linke le Magicien du meuble » dans NOTRE COLLECTION à la rubrique Les Estampilles.

 

Prix : 48 000 €

 

Grand guéridon en acajou et placage d'acajou de forme circulaire, repose par quatre pieds en enroulement et une entretoise en X.
Très belle garniture de bronzes composée de palmettes, de rosaces, et de pieds à griffes.
Plateau de marbre vert de mer à gorge.

Époque fin Empire - Restauration. Début XIXe - A rapproché des modèles attribués à Sébastien Youf, Circa 1815
Dimensions : H.73cm D. 95cm.

Vernis au tampon

Petite commode sauteuse marquetée en amarante et bois de rose, agrémenté de filets à chevrons. De forme légèrement mouvementée, elle ouvre par deux larges tiroirs sur deux rangs. Pieds cambrés, époque Louis XV. Plateau de marbre rouge Saint-Berthevin et ornementation de bronzes ciselés et dorés.
Meuble estampillé G*DESTER ébéniste Parisien reçu Maître le 27 juillet 1774, poinçon de la Jurande.

Vernis au tampon

XVIII ème siècle

C 122

Guéridon circulaire d’époque Directoire

Guéridon en acajou et placage, à plateau circulaire basculant monté sur un fut à pans avec un piétement tripode mouvementé se terminant par des enroulements munis de roulettes. Le dessus du plateau est en marbre blanc veiné ceinturé d’une galerie en laiton ajouré à motifs de losanges. Le fut et le piétement sont vernis au tampon.
Modèle de l’ébéniste parisien Benoit LERPSHER dont la production a alimenté le Mobilier National et Impérial, pour meubler de nombreux châteaux.
Dimensions : diamètre 93 cm, hauteur 70 cm.

Prix : 3 000 €

Rare Commode Mazarine en placage d'amarante, d’acajou et de palissandre, avec un plateau de marbre et des pieds cambrés.
Ces caractéristiques permettent de dater le meuble à la fin de l'époque Régence début Louis XV - 1725
À façade arbalète, elle ouvre par sept tiroirs sur trois rangs. Montants en contreforts, prolongés par des pieds fortement cambrés et des sabots de biche.
Ornementation de très beaux bronzes ciselés et dorés et filets de laiton sur les côtés.
Dessus de marbre rouge des Flandres.
H. 86 L.124 P. 65 cm

Prix 16 000 €

D’époque Transition ce meuble de salon est original par sa forme galbée sur les côtés et à ressaut sur les montants à l’arrière. En marqueterie de placage de bois de rose en forme d’ailes de papillons, il ouvre par deux vantaux en façade et par des portes à rideaux sur les côtés. Il repose sur quatre pieds galbés chaussés de sabots fermés en bronze doré. Coiffé d’un marbre fleur de pêche à double gorge.

Estampillé G KEMP sur le montant avant droit et poinçon JME de la jurande.
Guillaume Kemp, ébéniste parisien reçu maître en 1764, originaire d'Allemagne, travailla rue de la Roquette. Artisan estimé pour sa main-d'oeuvre adroite et minutieuse, il livra en 1786 pour le cabinet de Louis XVI à Versailles huit panneaux de marqueterie à la demande de son confrère Guillaume Benneman. Sa production est essentiellement de style Transition Louis XV-Louis XVI et de style Louis XVI, ses marqueteries de très belle qualité reprennent des motifs floraux très développés, des scènes de trophées, d'architecture ou de personnages. Il réalisa des commodes, encoignures, secrétaires et bureaux, tous de lignes classiques aux proportions harmonieuses.

Très beau meuble en très bel état et aux finitions parfaites.
Vernis au tampon

Commode "en tombeau" attribuée à Jean Michel TAIRRAZ, en placage de palissandre et bois de violette dans les encadrements, elle ouvre par quatre tiroirs sur trois rangs, tous de forme mouvementée, épousant les galbes de la façade, les côtés sont eux aussi galbés et plaqués en frisage de fougère. Bronzes de qualité qui suivent les lignes mouvementées du meuble. Un marbre bleu Turquin donne toute son originalité à ce meuble de J.M. TAIRRAZ, élève des HACHE qui trouva son propre style et s'installa à Lyon où il fut reçu maître en 1756.

Venis au tampon

Epoque XVIIIème siècle

Longueur 134 cm, Hauteur 90 cm, Profondeur : 68 cm

 

Prix : 9 500 €

 

Télécharger : Une commode similaire

Petite table de salon d'époque Transition

De forme ovale en bois de rose.
Dessus en marbre blanc crème, cintré d’une galerie de bronze doré.
En ceinture elle ouvre par un tiroir et une tablette écritoire.
Elle repose sur quatre pieds galbés se terminant par des sabots en bronze doré.
Une tablette d’entrejambes de forme rognon relie les quatre pieds.

Epoque Transition XVIII ème

Jean-Pierre Dusautoy (1719-1800) Menuisier-ébéniste à Paris, reçu Maître le 1er septembre 1779.

Dimensions : H 74 cm L 49, 5 cm P 36 cm

Vernis au tampon

 G 112

Importante commode Louis XV ouvrant à cinq tiroirs sur trois rangs,  en placage de bois de rose. Très jolis bronzes dorés dits en espagnolettes, qui sont de gracieux bustes de femmes souriantes et coiffées de laurier, celle de gauche porte un collier de perles et celle de droite un foular.  Dessus de marbre veiné.

Vernis au tampon

Epoque Louis XV

H.90cm L 130 x 65 cm

Prix : 9 500 €

 

Bronze espagnolette.jpg

                               On utilisait les bronzes en espagnolette pour le décor des chutes d'angle des commodes de style Régence. Cette technique permettait à la fois de décorer et de protéger avantageusement les angles de la commode.

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Petite table en bois de rose et marqueterie de treillages sur son plateau, ouvrant à quatre tiroirs, l'un avec tablette d' écritoire au milieu entouré de petits tiroirs pour ranger les accessoires d’écriture. Sur le coté un tiroir à mécanisme permet d’éviter son ouverture sans la connaissance du système. L’ensemble repose sur des pieds cambrés agrémentés de sabots en bronze doré.

De style Transition Louis XV - Louis XVI et d’époque XIXe.

H : 72,5 cm, L : 40 cm, P : 30,5 cm

Vernis au tampon

 Prix : 1 600 €

                                                                                          

                                                        

 

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Commode tombeau en bois de plaquage marqueté en feuilles dans des encadrements, ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, ornementation de bronzes dorés, marbre rouge des Flandres.

Beau meuble classique

Vernis au tampon.

Epoque XVIII ème siècle

Dimensions  H. 81, L128, P 64 cm

Prix : 8 000 €

TRES ORIGINAL GUERIDON EMPIRE

Comprenant un fût central de forme conique, posé sur un pied tripode se terminant par des pattes de lion, le tout en bois d'acajou des Antilles. Plateau à décor de marqueterie ou plutôt d'incrustation de bois de bout de multiples essences, soit de ceps de vignes, de bois d’olivier, d’orme, de frêne, de prunier d'Alsace, de palmier, de noyer, de tuya, de sycomore etc. Ce travail de marqueterie a sans doute été réalisé postèrieurement à l'époque empire avec plutôt un esprit Art Déco du plus bel effet, faisant ainsi de ce meuble revisité une pièce unique et aujourd'hui trés tendance par son coté nature.

La contemplation du plateau permet un jeux visant à deviner les différentes essences de bois utiliser dans la réalisation de cette composition trés décorative.

Vernis au tampon

Dimensions H: 73 ; L: 88 ; P: 88 cm

 

Commode tombeau avec une très belle marqueterie de bois précieux, travail en ailes de papillons, avec du tulipier, du bois de violette, du bois de rose, de l'amarante, du buis qui composent ce superbe travail d'ébénisterie du 18è siècle, Jean Chrysostore STUMPFF, reçu maître en 1766 . Le poinçon de la Jurande des Maîtres Ebénistes JME y est frappé à côté de son estampille . Cette commode ouvre à cinq tiroirs dont un tiroir secret avec blocage à clé, ses bronzes d'une grande finesse ainsi que ses serrures sont d'époque . C'est un meuble de mariage car les personnages qui tiennent les poignées représentent le mari et la femme . Un très beau marbre beige rosé peu commun,  complète cette rare commode Louis XV signée Stumpff, sans doute un meuble de commande pour célébrer un mariage.

Une parfaite harmonie avec une symétrie rigoureuse.

Vernis au tampon

époque Louis XV 18è siècle

Longueur : 132 cm
Hauteur : 92 cm
Profondeur : 62 cm

 

Prix : 14 000 €

Guéridon Louis XVI

 

 

Prix : 1 400 €

Commode de forme rectangulaire en bois de placage marqueté en feuilles dans des filets d'encadrement,

ouvrant par trois tiroirs sur trois rangs, montants à pans coupés et pieds gaines.

Dessus de marbre gris veiné blanc.

Un meuble simple et bien équilibré

Style Louis XVI, Travail du XIXème siècle

H. : 94 cm - L. : 118 cm - P. : 60 cm

Ref. : C110

Meuble Boulle Napoléon III

Ouvrant par deux portes en façade.
Riche marqueterie de laiton et d’écaille de tortue en partie et contre partie,  aux attributs de la nature (oiseaux, libellules, chiens, fruits, fleurs, etc..). Très beaux bronzes exécutés par Auguste Delafontaine (1813-1892) sur le thème de l'épicurisme, avec à chaque angle Bacchus dieu du vin jouant de la flûte pour son maître Siléne dieu de l’ivresse que l’on découvre sur la traverse du bas. Très jolie frise de feuille d'acanthe sous une baguette ornée d'oves séparés par des dards. Mascarons de Bacchus jeune sur les côtés encadrés par quatre écoinssons.

Circa1860-1870 - XIX ème siècle

Largeur : 130 cm.
Hauteur : 115 cm.
Profondeur : 50 cm.

 Prix : 10 000 €

 La légende du meuble

Commode de style Louis XIV à façade légèrement mouvementée ouvrant par trois tiroirs sur trois rangs, en marqueterie de frisage de palissandre et autre bois de placage. Coins ronds à cannelures dorées

Riche ornementation de bronze doré avec rosaces pour les poignées de tirage et petits animaux pour les entrées de serrures.
Plateau marqueté à motifs géométriques, serti d’une lingotière.
Belle fabrication XIX ème siècle.

Dimensions : H 83, L 119, P 62 cm.

 

Prix : 3 800 €

Petit Nicolas


Nicolas Petit est un ébéniste français né le 31 mai 1732 à Chaource et décédé le 18 août 1791 à Paris. Il est devenu maître ébéniste le 21 janvier 1761. On trouve sa marque : N. Petit sur une quantité de meubles en marqueterie et en ébène, qui prouvent son goût et son talent.
Passé Maître en 1761, Nicolas Petit ouvrit son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine, sous l'enseigne "Au Nom de Jésus" Il y travaillera pendant plus de trente ans, s'adapta sans problème à l'évolution des différents styles du XVIIIe siècle et acquérit trés vite une grande notoriété. Sa carrière débuta avec des commodes trés raffinées de forme galbée de style Louis XV, des secrétaires, bureaux, petites tables, finement marquettés de branchages fleuris. Avec l'apparition du "goût grec" il s'inspira de l'art classique pour la décoration de ses meubles. Ses commodes Transition sont souvent ornées de bronze fait de deux urnes surmontées d'une draperie, d'autres sont marquettés de motifs géométriques ou de fleurs. Dans le style Louis XVI, il exécuta surtout des meubles en bois massif, qu'il ornait de panneaux laqués ou de mosaïques. Dans l'ensemble, les meubles de Nicolas Petit, aux décors simples et classiques, sont toujours de bon goût et fabriqués avec soin.

Très belle commode Mazarine

Large commode Mazarine ouvrant à trois tiroirs avec cabochons en placage de bois indigènes et filets, montants à console découpée, plateau marqueté de réserves chantournées et motifs d'angle, entrelacs avec réserves en noyer et olivier, filets en cerisier. Lingotière et garniture de bronze doré «aux valets » .
Ce travail s'identifie aux productions de Thomas HACHE à Grenoble.

Vernis au tampon

Époque Régence

H. 86 cm L. 134 cm P. 70,5 cm

 

Prix : 20 000 €

Cordié Guillaume


Guillaume Cordié (1725 - 1785) - ébéniste, Maître le 18 juin 1766. Il exerça rue de Charonne jusqu'à sa mort. La plupart de ses ouvrages se rattachent au style transitoire Louis XV à Louis XVI.

Guillaume Cordié travaille comme artisan libre avant d’obtenir ses lettres de maîtrise en 1766. Il s'établit rue de Charonne et y restera jusqu’à sa mort. Ses oeuvres, de belle qualité et aux proportions harmonieuses, sont pour la majorité de style Transition et Louis XV. Il exécuta essentiellement des petits meubles : coiffeuses, en forme de cœur , tables à écrire, mais Guillaume Cordié fut incontestablement le maitre des bonheurs-du-jour. Ceux-ci, en placage de bois de rose, présentent un corps supérieur fermé par deux portes coulissantes, et comportent deux petits tiroirs encastrés dans une ceinture à caissons. Un plateau se déplie pour former l’écritoire. Les pieds galbés de ses meubles leur donnent élégance et grâce. On peut également mentionner quelques commodes de style Transition, en bois de rose disposé en ailes de papillons, et marquetées de cubes et de quatre feuilles. Aprés sa mort, sa femme continuera son activité rue de Charonne jusqu'à la Révolution.

Commode demi-lune en placage de bois de rose marqueté de forme géométrique dans des encadrements d'amarante et de bois teinté vert.

Elle ouvre à trois rangs de tiroirs, dont deux sans traverse, et un ventail de chaque côté.

Pieds fuselés marquetés de cannelures simulées. Dessus de marbre brèche d’Alep.

Estampillée J* F* GRIFFET, Maître en 1779.

Époque Louis XVI - XVIIIe siècle.

Vernis au tampon

Jean-François Griffet fût reçu maître le 28 juillet 1779. Installé à Paris rue Ponceau puis rue Perdue, il produisit quelques meubles de style Louis XV, puis surtout du mobilier de belle et bonne qualité, Transition et Louis XVI.

Prix : VENDU


Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806) 

Ébéniste à Paris.  Reçu Maître le 27 août 1766.

Né en Souabe, Stumpff s'établit comme artisan libre rue Saint Nicolas où il restera aprés l'obtention de sa maîtrise en 1766. On trouve son estampille sur de nombreux ouvrages en placage de bois de rose et en laque de style d'Extrême-Orient, à marquetterie à motifs géométriques. Mais ce qui fit la notoriété de cet ébéniste fut une marquetterie trés originale, en trompe l'œil, simulant des petits cubes et des croisillons en relief, marquetterie qui eu un énorme succès en 1770. On remarque également chez cet ébéniste l'emploi régulier de filets d'encadrement à la grecque. Ses meubles louis XV (assez rares), Transition et Louis XVI sont toujours d'excellente fabrication.

COMMODE EN TOMBEAU MARQUETEE

En placage de bois de rose à décor en frisage encadré de filets, cette superbe commode aux tons de couleur miel ouvre en façade à trois rangs de tiroirs dont trois dans la partie supérieure. Jolie parure en bronze doré. Dessus de marbre beige-brun.

Elle rayonne comme un soleil ardent

Portant la signature de P Roussel et JME pour la Jurande des Maître Ebénistes.

Vernis au tampon

Epoque XVIIIè siècle

H : 89 ; L : 133 ; P : 66 cm

 

Prix : 14 000 €

Louis Péridiez, dit le jeune, né en 1731, fils de Brice et frère de Gérard Péridiez, produisit comme son père et son frère, des meubles fabriqués avec beaucoup soin et d’une grande qualité. Après avoir travaillé comme compagnon rue de Charenton, il s’installa rue Faubourg Saint-Antoine et s’engagea dans les Gardes-françaises tout en poursuivant son métier d’ébéniste. Il obtint ses lettres de maîtrise en 1764. Pour échapper à ses créanciers après de mauvaises affaires il disparut brusquement vers la fin du règne de Louis XV.  Quelques années plus tard il s'établit comme menuisier-ébéniste chez sa belle-sœur à Choisy-le-Roi sans doute grâce à son beau-père Pierre Joubert, ébéniste du roi. Sa production peu importante comporte des oeuvres de style Louis XV, Transition et Louis XVI, aux formes robustes mais harmonieuses, aux lignes très architecturées et ornées souvent de riches marqueteries à fleurs et instruments de musique.

 

Trés belle commode en tombeau estampillée Louis AUBRY

L'originalité de la commode "en tombeau" est une cambrure très particulière qui se divise horizontalement en trois zones égales: une partie médiane convexe entre deux parties concaves correspondant exactement aux trois rangs de tiroirs. Vue en plan, la commode "en tombeau" présente une face légèrement bombée. Elle repose sur des pieds courts au point que le tablier central touche presque le sol.

Nous avons ici une importante commode ouvrant à cinq tiroirs sur trois rangs, en placage de palissandre et de bois de violette marqueté en feuilles dans des encadrements de grecques. Bronzes dorés et dessus en marbre veiné. C'est une commode de pure style louis XV qui a emprunté son design à la période régence et son décor de filets à la grecque au futur style Transition, c'est l'élégance des styles.

Vernis au tampon

Elle rayonne comme un soleil couchant

Epoque Louis XV

H 90 L 130  P 65 cm

Prix : 12 000 €

Pierre Mantel ébéniste à Paris, fut reçu Maître le 1er octobre 1766.
Comme ouvrier libre, il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charenton et enfin rue Saint Antoine. Son estampille a été relevée sur des productions fort honorables, il se fit une spécialité dans la fabrication de secrétaire, meuble nouveau et très en vogue à son époque. Il meurt à Paris le 8 mai 1802.

 

 PIERRE MANTEL.jpg

 

Quelques secrétaires signés Pierre Mantel dont le premier est présent dans la galerie et le second a été vendu 10 200 € le 2 décembre 2009 chez Fraysse & Associés.

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Exceptionnelle Commode Louis XV estampillée François Fleury

De forme ventrue en façade, galbée et évasée sur les côtés, elle est en placage de satiné, de prunier et de bois précieux.

A décor d’une marqueterie en losanges et croisillons encadrée d’entrelacs.

Elle ouvre par 2 tiroirs sans traverse encadrés de montants à côtes pincées.

Les côtés ont une marqueterie à l’identique de la façade.

Belle ornementation de bronzes dorés à motifs de coquilles, d’entrelacs et feuillagés.

Piètement galbé et marqueté.

Dessus de marbre rouge, gris, noir et blanc.

Estampillée d’un monogrammé F*F,  la signature de François Fleury reçu maître en 1750 .

L’estampille de la Jurande atteste et approuve cette signature singulière que l’on trouve aux quatre coins du châssis supportant le marbre de la commode.

Epoque XVIII ème

Vernis au tampon

Dimensions : L.150 P.67 H.91 cm

Prix : 32 000 €

Jean-Baptiste Hedouin est un ébéniste-marqueteur reçu maître le 22 mai 1738.
Dans son atelier Parisien de la rue Traversière, Hedouin a produit de nombreux meubles dont des commodes et des secrétaires marquetés souvent à motifs géométriques et presque tous de style Louis XV.
Les commodes qui constituent la part la plus importante de ses fabrications sont souvent à la Régence en tombeau, quelques commodes plus typiquement Louis XV sont à deux tiroirs, mais toujours avec traverse apparente.

Il fit aussi des bureaux plats, des bureaux de pente, des armoires et des bibliothèques. Mais ces meubles, de facture classique comme d’ailleurs quelques marqueteries florales, ne représentent qu’une partie de l’œuvre créative de Hédouin. A cet égard, il importe de signaler des œuvres originales, il s’agit d’une paire de très rares encoignures Louis XV à gradins, ornées de laque de Chine et de vernis européen polychrome dans des encadrements de bronzes rocailles.
Après une longue carrière, Jean-Baptiste Hedouin mourut chez lui, rue Traversiere, en mars 1783.

A trois rang de tiroirs, montants en façade pincés.

Façade et côtés galbés, décor de filets composés à la Grecque.

En placage de bois indigène.

Cette commode est dans la pure tradition du goût de l’antique apparut vers 1750 et dont le principal promoteur en France est Ange-Jacques Gabriel, premier architecte du roi sous Louis XV.

Les décors à la Grecque apparaissent ainsi sur les commodes et particulièrement sur ce meuble qui a la particularité d’avoir un plateau en bois au lieu d’un marbre afin que l’ensemble des faces soit décorée dans le style grecque, un petit clin d’œil néanmoins de l’ébéniste à la nature avec la représentation d’un oiseau marqueté au centre du plateau.
Cette commode est un plaidoyer en faveur du nouvel idéal néo-classique qui triomphera sous le règne de Louis XVI et jusqu’en 1810.

Vernis au tampon

Epoque XVIIIè siècle

H : 79  L : 124  P : 64 cm

 

Prix : 8 500 €

Ébéniste-marqueteur, originaire d'Allemagne il s’installe à Paris et fut reçu maître ébéniste le 5 décembre 1764
Specialisé dans la fabrication de meubles marquetés (ses marqueteries ombrées sont réputées) il travailla pendant une dizaine d'années rue du Faubourg Saint-Antoine, ses talents lui valurent des clients de marque, tels que la comtesse de Custine ou les comtes de Brancas et de Saint-Cyr.
Il déménagea rue Saint-Honoré, espérant trouver dans ce quartier un emplacement plus presigieux pour sa clientèle. Mais son rêve fut déçu, manquant de capitaux et accablé de dettes il fit faillite 1781 et dût revendre son commerce.
Bayer cessa alors son métier d'ébéniste pour se consacrer, aidé par sa femme, à la restauration jusqu'en 1785, date à laquelle on perd sa trace.
Les meilleures pièces marquées de son estampille se situent à la fin du règne de Louis XV sa production comprend des petites tables à écrire, tables rognons, coiffeuses, commodes à ressaut, bureau de pente et à cylindre, marquetés de fleurs d’attributs de musique ainsi que de scènes de chasse.

Commode de style Louis XIV dans l’esprit de Pierre Gole
 
Commode à façade légèrement galbée en placage de palissandre marquetée de bois clair à motifs de branchages fleuris, de rubans, d’oiseaux et d’un masque de grotesque à la manière de Pierre Gole l’ébéniste du roi Louis XIV.
Elle ouvre à trois tiroirs sans traverse et le plateau est en marbre crema de Valencia
Belle fabrication du début XXème siècle, dans le style du XVIIème avec une estampille monogrammée où apparait l’équerre et le compas symbole des compagnons ébénistes, ce meuble très décoratif est en effet d’une réalisation parfaite.
 
Vernis au tampon
 
Dimensions : H. 87, L. 124, P. 66 cm

Un meuble unique pour décorer un intérieur contemporain.

Prix : 4 500 €

Jean-Aldebert Vovis nom francisé du patronyme Wowitz.
Né en 1735 en Allemagne.
S’installe comme ébéniste à Paris et devient Maître le 10 mai 1767.
Il habite rue du Faubourg-Saint-Antoine avant de se transporter rue Traversière.
Du fait de son talent, il est vite adopté par la profession.

 

TRES BELLE COMMODE TOMBEAU LOUIS XV

En placage de palissandre et de bois de violette marqueté en feuilles dans des encadrements à la Grecque, ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, marbre rouge des Flandres, ornementations de bronze doré.

Si elle fut à l'honneur dans la chambre de Madame, elle intégrera aujourd'hui le salon où le séjour comme pièce de collection.

Vernis au tampon

Epoque XVIII éme

Dimensions : H 86  L118 P 64

Réf. : C101

Télécharger : "Commode et Fractales"

C’est en tant que gendre du maître ébéniste Claude-Pierre Lebesque, que Louis Aubry obtient ses lettres de maîtrise en 1774. Jusqu'à la Révolution il travaille rue de Grammont puis reprend l’atelier de son beau-père rue Saint-Nicolas. En 1792, il est nommé commissaire civil de la section des Quinze-Vingts. Toutes ses productions, de bonne fabrication, font preuve d’un talent certain. Il montre une grande habilité pour la marqueterie et réalise des meubles de style Transition, en particulier des commodes à ressaut, décorées de motifs géométriques ou de fleurs et de trophées. Ses meubles sont d’une grande sobriété, très bien architecturés.. On mentionne nombre d’ouvrages, notamment en acajou, bois pour lequel il semble avoir une nette préférence. commodes, secrétaires, petits meubles légers comme des petites tables et des pupitres à musique. Mais ses fabrications sont ordonnées suivant la volonté des clients et son talent s'est aussi accompli pour des meubles Louis XV comme la magnifique commode ci-dessous présentée.

Commode en acajou et placage d’acajou composée quatre tiroirs sur quatre rangs
et deux colonnes en applique, la partie basse en plinthes repose sur des pieds tournés. L’ornementation des bronzes dorés au mercure est faite de palmettes, rosaces, entrées de serrure en arc avec faisceaux de licteurs, anneaux de tirage rubanés, chapiteaux en feuilles de lotus et bases feuillagées.
Dessus marbre bleu turquin.
Hauteur : 0.91m
Profondeur : 0.605 m.
Longueur : 1.30 m.

Commode de style Empire et d’époque Restauration
Attribué à J.J. Werner vers 1820, faisant partie d'un ensemble avec un secrétaire à décor identique


L’ébénisterie de ces deux meubles est d’une grande qualité. Les placages utilisés en façade sont des ronces d’acajou en décor d’ailes de papillons. Les tiroirs et caissons sont réalisés dans des acajous massifs dits de cuba.
La dorure des bronzes est d’origine, elle est au mercure.
Les serrures et les clés sont réalisées avec un canon losangé.


Ces deux meubles sont attribués sans conteste à l’ébéniste Jean Jacques Werner tapissier, décorateur et fabricant de meubles, assurément le plus important de l’époque Restauration. D'origine suisse, il fut naturalisé par le roi en 1826. Dès 1825, il meuble le palais du roi de Bavière, celui du prince Eugène Napoléon, et le château de Rosny. Il était un décorateur fort habile et un ébéniste rigoureux, il réalise des meubles de très grande qualité et devient fournisseur du Garde-meubles royal. Il exploitait lui-même ses bois surtout le frêne, depuis 1815, et avait créé quatre dépôts de bois dans différentes régions de France. Il participe aux grandes expositions des produits de l'industrie en 1819,1823 et 1827.
Les meubles de Werner, qui connut un grand succès de son vivant, étaient toujours extrêmement bien finis, les bois choisis avec soin, les bronzes travaillés de manière très précise et le dessin élégant. 

Une expertise du CNES accompagne cet ensemble de meubles.
 

Prix : VENDU

Jacques Van Oostenryk  dit : "Dautriche"

Maître le 24 mai 1765. Fournisseur de la couronne sous Louis XV.

Venu des Pays Bas, Jacques Van Oostenryk qui se faisait appeler Dautriche, arrive à Paris vers 1740 et commence à travailler comme ouvrier libre. Il s'installe d'abord rue Traversière puis déménage pour la rue du Faubourg Saint-Antoine où il acquiert rapidement une grande notoriété et reçoit de nombreuses commandes pour les différentes maisons du roi. A sa mort, sa femme et son fils Thomas Jacques reprendront la direction de son atelier. Si Dautriche a exécuté des meubles Louis XV, il excella surtout dans les oeuvres de style Transition et Louis XVI en bois de placage de bois de rose ou d'acajou: des commodes à ressaut, des secrétaires, des encoignures, l'ensemble très architecturé, aux lignes harmonieuses. Mais la grande renommée de cet ébéniste est avant tout dû à ses talents de marqueteur. Il savait utiliser avec art les marqueteries les plus diverses que ce soit les motifs géométriques : losanges, cubes, octogones disposés sur de grands panneaux encadrés de baguettes de bronze, ou des marqueteries représentant des fleurs et des arabesques. On peut aussi mentionner des décors de laque ou vernis de goût chinois.

Petit bureau de pente toutes faces, en bois de rose marqueté en ailes de papillon dans des encadrements de filets de bois clair mouvementés sur fond de bois de violette. Il ouvre par un abattant qui dissimule quatre tiroirs et un tiroir secret, deux tiroirs en façade, ceinture mouvementée, haut pieds galbés.

Epoque Louis XV.

Dimensions : H.87, L.65, P.36 cm

Vernis au tampon

VENDU


Pierre Wattellin (Né en 1719) - Ébéniste. Maître le 21 juillet 1757.

Son estampille se rencontre assez fréquemment sur des meubles de marqueterie.

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"Grand Bureau Empire"

Bureau plat d'apparat en acajou et placage d'acajou à léger décrochement ouvrant par trois tiroirs en ceinture et deux tirettes latérales. Il repose sur quatre pieds en console chaussés par des sabots en griffes de lion en bronze. Très riche ornementation de bronzes dorés tel que : décors de lions ailés, griffons, abeilles, faisceaux entrelacés, rosaces, chutes et baguettes ciselées. Dessus de cuir havane à liserés et écoinçons dorés au petit fer. Style Empire. Epoque Napoléon III. Haut. : 0,79 m. Long. : 1,80 m. Prof. : 0,90 m.

Prix : 12 000 €

Adrien Delorme - ébéniste – maîtrise obtenue le 22 juin 1748 : Très bon ébéniste du XVIIIème siècle, Adrien Delorme s’est rendu célèbre par ses marqueteries, ses laques et ses vernis dans le goût de l’Extrême-Orient.
Fils aîné de François Delorme (1691-1768) – installé rue Tiquetonne et spécialisé dans les meubles en laque de Chine ou vernis « façon de la Chine » - Adrien Delorme est issu d’une famille d’artisan qui a pour nom d’origine celui de Faizelot. Installé rue du Temple, il y exerce en qualité de fabricant et marchand de meubles. En août 1768, il est élu juré de la communauté des menuisiers-ébénistes. Les Almanachs de l’époque le présentent comme « l’un des plus habiles et des plus renommés pour les ouvrages de marqueterie ». Ses deux frères sont aussi ébénistes : le premier Jean-Louis Delorme (maître en 1763) qui se spécialise dans la restauration et la revente de meubles de boulle et le second Alexis (maître en 1772) qui se consacre au commerce de meubles rue Saint-Denis. Son œuvre – qui atteste d’une grande fantaisie - se caractérise principalement par des commodes galbées réalisées dans le style Louis XV. Outre les commodes, Delorme réalise aussi des encoignures, des armoires, des bibliothèques ou encore des bureaux qu’il orne de décors de laque de Chine, du Japon, de vernis européens ou de marqueteries de fleurs ou géométriques. Ces compositions sont souvent complétées d’encadrements de rinceaux sinueux. Inscrits sur un fond de placage en chevrons de tons très contrastés, ces rinceaux constituent alors le décor favori d’Adrien Delorme. Parmi les motifs caractéristiques de l’ébéniste, on dénombre aussi une réserve rectangulaire marquetée de quadrillages circonscrite par un triple rang d’encadrements aux angles entrelacés ainsi qu’une disposition en étoile des placages unis.
Adrien Delorme décide de mettre fin à son activité en 1783 et disperse son stock dans une vente aux enchères où figurent « quantités de commodes, coins, serre-papiers et bureaux, ornés de fontes dorées, à dessus de marbre et albâtre ».

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Bureau plat en acajou et placage d'acajou, de forme rectangulaire à deux

caissons réunis par un plateau, garni de cuir, à tirette latérale. Il ouvre par quatre tiroirs dont un

à caisson. Il est supporté par quatre imposantes cariatides à tête de jeune femme

antique, corps en gaine terminé par des griffes de lion. Les serrures sont ornées

d'appliques en bronze doré à décor de deux cygnes symétriques, les ailes entrouvertes,

la queue se terminant en feuille d'acanthe à palmettes.

(Le thème du cygne évoque le mythe de la naissance d'Apollon sur l'île de Devos). Réf. : Recueil des dessins de la manufacture Joseph Beunat 1813 p 34 par Louis Marie Normand.

L'entrejambe est orné de plaques de bronze ciselées et dorées.

Epoque Empire début du XIXe.

Long. : 1,28 m. Haut. : 0,75 m. Prof. : 0,65 m.

Vernis au tampon

Prix :  8 500 €

Pierre Roussel est né à Paris le 28 septembre 1723. Il est le fils de Michel Roussel (compagnon ébéniste) et de Barbe Dulin. Issu d’une famille pauvre, ses trois frères (Jacques, Michel et Louis) devinrent menuisiers et une de ses sœurs, Françoise, épousa un boucher (Pierre Bérard) en 1743 à environ 20 ans.
La même année, il convola en juste noce avec Marie-Antoinette Fontaine sans contrat de mariage.
De cette union, naquirent deux fils : Pierre-Michel l’ainé et Pierre dit « le jeune » et quatre filles : Marie-Françoise, Françoise, Catherine et Marie.
Il fut reçu Maître ébéniste le 21 août 1745 et s’installa dans le faubourg Saint-Antoine, rue de Charenton en face de la rue Saint-Nicolas à l’enseigne « L’Image de Saint Pierre ».
Rapidement, sa carrière commence à prospérer en tant qu’ébéniste, mais surtout comme marqueteur talentueux, à tel point qu’il devint juré de sa communauté dès 1762, puis juré comptable en 1763-1764. Il établit alors une liste des pauvres maîtres ébénistes devant être assistés par la Jurande. (Le fait d’être maître ne garantissant pas forcément un revenu suffisant pour vivre !)
Sa notoriété atteint des sommets dès 1767, comme le confirme Salverte qui mentionne que Pierre Roussel, qui avait été choisi comme expert pour arbitrer un différend entre deux collègues, était considéré comme l’un des tout meilleurs ébénistes de sa période. Affirmation reprise dans l’Almanach d’indication générale ou du vray mérite de 1769 qui le cite comme l’un des tout premiers ébénistes de Paris.
Ses deux fils, devenus ses élèves et assistants, furent reçus « maîtres », le 28 août 1766 pour Pierre-Michel et le 13 août 1771 pour Pierre dit « le jeune ».
Pour preuve supplémentaire de notoriété et de fortune, s’il en est besoin, il maria au moins trois de ses filles à des personnages relativement importants pour l’époque : Marie Françoise à Nicolas Balthazar Coulon (commis de greffe), Françoise à Pierre Préaux (notaire royal) et Catherine à Jean Jacques Retou (maître carteur). Son fils ainé, Pierre-Michel épousa Marie Anne Josèphe Lemarchand à Dieppe le 5 octobre 1773. La même année, Pierre Roussel s’achète une maison de 25 000 livres et loue deux autres maisons : la première location pour exposer ses œuvres, rue du Faubourg-St-Antoine à l’enseigne « Coupe d’or » et la seconde comme entrepôt.
Reconnu et apprécié par ses pairs, il devient député du corps des ébénistes en 1777, puis syndic adjoint en 1779 et enfin syndic l'année suivante.
À sa mort, en 1782, sa veuve prit la gérance de l'établissement aidée du cadet de ses fils : Pierre le jeune. Sa succession comprenait 244 pièces représentant un total de 18 000 livres.
Pierre le jeune figure en 1785 et 1786 comme fournisseurs aux Menus Plaisirs de Versailles, mais semble n’avoir survécu que peu de temps et mourut avant 1789.
Pierre-Michel s’installa au 310, rue Saint-Honoré et vendit son fonds de commerce au mois de Fructidor de l’an II. (Soit en août - septembre 1793) et se retira rue de Gramont. Veuf en 1810, il décéda le 15 décembre 1822 à la tête d’une importante fortune.


Pierre Roussel développa une grande renommée comme ébéniste d'excellente qualité et marqueteur hors pair. Il fut reconnu de son vivant comme l’un des premiers ébénistes de la capitale. Ses productions sont aussi nombreuses que variées. Son œuvre s'adapte à tous les styles du XVIIIe siècle, du rocaille au néoclassicisme en passant par la transition. Ses œuvres, les plus caractéristiques, sont des meubles Louis XV et Transition avec des marqueteries de paysages, de fleurs ou d’instruments de musique. Il pratique les marqueteries géométriques à encadrement de grecques ou à fleurs de bois clair et nœuds de rubans.


Il travailla pour ses confrères ébénistes et marchands comme Pierre Migeon IV, Adrien Delorme, Joseph Baumhauer, Jean Pierre Latz et Mathieu Guillaume Cramer …
Il a fourni Honet et Thurin en 1769, puis Bétault et Ravary en 1771 (et semble même avoir eu avec ces derniers une exclusivité !). Il fit travailler les bronziers Joseph Noël Turpin, André Ravrio, Dubost et le doreur Trufot.
Nombre de ses œuvres se trouvent dans tous les grands musées de France et du monde.

En acajou et placage d’acajou, ce grand bureau de milieu à ornementation de bronze et de laiton doré, ouvre à trois tiroirs en ceinture, le plateau recouvert de cuir Havane d’une seule peau à décor au fer doré est serti d’une lingotière à doucine et champ plat, des tirettes de part et d'autre du plateau. Les tiroirs en ceinture sont ornés de mufles de lions retenant des feuilles de chêne, le tiroir central est décoré d'une frise d'entrelacs feuillagés et d'une frise de feuilles d'eau. Trois tiroirs identiques mais simulés sur l’autre face. Les montants sont à cannelures et les pieds en gaine à décor de guirlandes, fleurs et fruits retenus par des rubans surmontant des plaques brettées, la base à décor de fleurs sur des pieds boules.

Très belle exécution pour cette copie à l'identique d'un des plus beaux meubles destinés à l’usage personnel de Louis XVI, est ce bureau exécuté en 1787, sous la direction du sculpteur Jean Hauré, pour la bibliothèque du roi à Fontainebleau. Il se distingue par la sobriété des lignes de son revêtement de placage d’acajou sur un bâti en chêne.

Sous la direction de Jean Hauré (sculpteur), bureau plat, bâti de chêne, placage d’acajou, garniture de bronze doré

Guillaume Benneman (ébéniste),

Pierre-Philippe Thomire, Denis Bardinet Claude Galle (bronziers),

Paris, 1787. Provient de la bibliothèque de Louis XVI au château de Fontainebleau

H. : 79 cm L. : 176 cm  P. : 87 cm

Bureau_Louis_XVI.jpg

 Réf : B218

Migeon Pierre IV (1696-1758) – ébéniste – maîtrise obtenue vers 1725 :

Le plus célèbre de sa lignée, Pierre Migeon IV, ébéniste aussi bien que marchand,

se démarque par des meubles au savoureux mélange entre tradition et modernité.

PIERRE MIGEON.jpg

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Cet ensemble de deux meubles à usage de bureau n'a jamais été séparé et malgré une signature différente sur chacun des meubles,  il est à supposer que les deux ébénistes parisiens et contemporains Guillaume Cordié et Nicolas Petit ont travaillé de concert pour cette fabrication issue sans doute de la commande d'un marchand mercier pour un seul client. C'est à la vue des volets roulants qui sont identiques sur chaque meuble et plus particuliérement au niveau du dessin du bois que l'on constate l'unicité des deux meubles dans leur décor avec le même bois utilisé pour une marqueterie identique.

Bien qu'ils soient proposés séparement à la vente, un effort commercial est consenti sur le prix pour un achat groupé des deux meubles.

Réf : B216

Salon Empire composé de six fauteuils en acajou blond sculpté et doré, accotoirs tournés se rattachant au dossier par des feuilles de lotus stylisées et ponctués de marguerites en bronze, supports d'accotoirs sculptés de cols de cygnes aux ailes déployées, reposant sur des pieds antérieurs en jarrets de capridés. Dossiers renversés ornés de médaillons à tête d'Apollon. Garniture en soie jaune damassée de style Empire.

Epoque XIX ème, cols de cygnes redorés

Dimensions : H: 91; L: 58 cm

Prix : 12 000 €

Bureau Bonheur du Jour Transition

Bonheur du jour marqueté en quartefeuille et bois de rose dans des encadrements d'amarante de fil souligné de filets de buis. L'arrière en large frisage de palissandre. Le gradin ouvre par un rideau mobile à lamelles et comporte deux tiroirs encadrant une niche. Le plateau de la partie basse se développe, découvrant trois casiers couverts. La façade ouvre par deux petits tiroirs encadrant le passage de jambes. Pieds galbés à sabots.
Estampille de CORDIE Guillaume. Un modèle identique est reproduit dans le KJELLBERG page 185

Vernis au tampon

Epoque XVIII ème, Transition Louis XV - Louis XVI

H: 130 - L: 65 - P: 49 cm

 

Réf : B214

 

Ensemble de six fauteuils Empire

Epoque 1er Empire 1810.

En acajou massif, dossier légèrement incurvé
Les accotoirs sont soutenus par des cariatides teintées noir et des pieds en gaine terminés par des griffes de lion également teintées en noir, les antérieurs sont en forme de sabre.
Garniture rapportée composée d'un très beau tissu en soie aux apparats de l'Empire
Hauteur: 91,5 cm.
Largeur: 62 cm
Profondeur: 50 cm.

Parfait état

 

L’imagination prolifique des HACHE s’exprime, sous la direction de Jean François, avec bonheur dans ce bureau de pente en merisier incrusté sur toutes ces faces d’arabesques en poirier noirci et de réserves en frêne teinté vert et naturel, les filets sont en buis.

La découpe inférieure de la ceinture suit un dessin nouveau et puissant fait de courbes et contre courbes bien marquées, en écho à la découpe supérieure de l’abattant.
Il n’y a pas de tiroir en ceinture mais des caissons à glissières à l’intérieur du bureau.

Des charnières spéciales HACHE retiennent l’abattant.
L’estampille HACHE FILS  AGRENOBLE est frappée sur le tiroir central.

Ce bureau au décor inédit est aussi plein d’originalités ce qui en fait toute sa préciosité.
Du pur HACHE pour les collectionneurs avertis.

Vernis au tampon

Dimensions H 91 cm L 85 cm P 46 cm

L'épopée des Hache s'est déroulée sur quatre générations. Le premier Noël suivi de Thomas, puis de Pierre et de Jean-François. Ils ont tous fait preuve d'une énergie et d'un génie prolifique qui se manifeste pleinement dans leurs inimitables chefs-d'oeuvre d'ébénisterie.
Leur procédé de teinte des bois indigènes qui leur était propre est aujourd'hui perdu.
Notre bureau quant à lui a été réalisé par Jean-François HACHE vers 1775, c'est une très belle et rare pièce de collectionneur ou d'amateur de beaux meubles.

 Prix : VENDU

Bureau Liégeois du XVIIIe siècle

Important bureau scriban de forme rectangulaire en placage de palissandre, bois noirci, bois de violette et loupe. La partie supérieure à coffret en doucine ouvre à six tiroirs et un vantail démasquant huit autres petits tiroirs. Il présente un plateau coulissant et un abattant sous forme de tiroir démasquant six autres tiroirs et un plan de travail. La partie inférieure est composée d’un tiroir en ceinture et d’un piétement formé par quatre pieds à pans coupés et moulures, réunis par une traverse en X supportée par des boules.
Ce meuble fabriqué à Liège, date du début du XVIIIe siècle.

H. :160 cm L. :122 cm P. :62cm.

Ce bureau est à rapprocher d'un exemplaire conservé au musée d'Ansembourg et reproduit dans « Le Meuble Liégeois à son Age d'Or », par J. Philippe, Liège 1990 du Perron Ed., p.146 n°260.


 

B 201

Une paire de bergères aux ailes déployées :

Paire de fauteuils de style Empire revisité, conçue avec un châssis en acajou couvert d’un cuir de peaux de serpents à l’imitation du crocodile. Les accotoirs sont sous forme d’ailes déployées sculptées, prolongées par des pieds en pattes d’aigle dont les serres agrippent des boules.

L’ensemble du siège se veut une interprétation contemporaine du style Empire dans l'esprit de la maison Jacob ébéniste de Napoléon. On retrouve ainsi dans la composition du siège le bois d'acajou propre à l’Empire, l'aigle impérial et en souvenir de la campagne d'Égypte le crocodile du Nil. Du bel ouvrage moderne, original et décoratif dans le style Empire retour d’Egypte.

Dimensions : H. 86 P. 64 cm

Travail du XX ème siècle de très belle facture.

Provient de la collection Claude Dalle de la Maison ROMEO, ancienne institution parisienne d’ameublement et de décoration.

Des sièges identiques (voir les photos) avec un habillage en tissu et des accotoirs et pieds posterieurs de couleurs noir et or ont été vendus chez Christies à New York en 2015 (A pair of Italian Neoclassical parcel-gilt andpart-ebonized carved armchairs early 19th century) pour 21 250 $.

Prix : 12 000 €

 

 

BUREAU LOUIS XV A CYLINDRE ET GUILLOTINE en placage de bois de rose, de bois de violette et de bois teinté à décor d’une riche marqueterie dans des médaillons
d’instruments de musique et de vases à l’antique fleuris. Il ouvre dans la partie basse par 3 tiroirs en alignement, et la partie haute est composée d'un cylindre et d'un rangement dit en guillotine. Bel intérieur. Ornementation de bronzes dorés. Estampillé de François BAYER.

Très beau meuble de collection

Vernis au tampon

H.168 L.106 P.58.

Epoque XVIII ème

 

Réf : B202

Suite de 4 très beaux fauteuils Empire en acajou et placage d'acajou avec un dossier à fronton mouvementé, terminaisons en volutes et enroulement, les accotoirs en forme d'ailes polylobées fixées sur des cornes d'abondance. La ceinture est cintrée, soulignée de motifs de volutes. Les pieds sont à l'étrusques.

La garniture de tissus sera remplacée par un tissus au choix du client.

Vernis au tampon,

Très beaux et rares sièges d'époque Empire

Dimensions : 95 x 63 x 50 cm

Prix : 24 000 €

 

Rare et très beau bureau MAZARIN de Changeur

Rare bureau de changeur très richement décoré en placage de bois de violette et bois d'olivier marqueté en bois de bout dans des encadrements à filets de laiton. Il ouvre à un abattant découvrant deux tiroirs. En façade, quatre tiroirs et un portillon pour ranger un coffre. Il repose sur huit pieds en gaine réunis par une entretoise en H.

Très beau meuble de métier,  véritable "petit bijou" qui mérite à tous égards le label "Petit Prince"

Vernis au tampon

Dimentions fermé : H 81,5 L 85,5 P 50,5 cm

Epoque Louis XIV Fin XVII éme

 

Découvrir : Tables et bureaux de changeur

 

Prix : 20 000 €

 

 Du changeur au banquier.

De tout temps, la fonction de banquier était de négocier le change des monnaies né des échanges des produits entre marchands. Le banquier, commerçant de l'argent, exerçait ce métier derrière un comptoir appelé banco en italien, d'où l'origine de son nom. Ce comptoir était transporté de la boutique de ville à l’étale sur les marchés, ce qui explique la taille toujours réduite de ce meuble de métier.
Installés dans presque toutes les villes de France, les changeurs étaient indispensables au bon fonctionnement des échanges commerciaux, ayant même leur emplacement déterminé dans la capitale, sur le Grand Pont ou Pont au Change. Un seul exerçant à Paris en 1609, la confrérie cessa d’exister, et les banquiers leur succédèrent, sans pour autant abandonner le mobilier indispensable à l’exercice de leur profession la table pour les plus modestes ou un véritable bureau de changeur pour les plus riches.
Quand un changeur ou un banquier faisait faillite, perdait tout ou partie de l’argent de ses clients et associés, on cassait symboliquement le banc où se traitaient ses affaires. Et c’est de ce banc cassé, « banca rotta » en italien, vite contracté en bancarotta, que nous vient le nom banqueroute.
Les tables de changeurs présentent un plateau coulissant ou pivotant ainsi que des tiroirs et compartiments intérieurs pour effectuer les échanges de monnaies hors de portée de la vue des clients.
Meuble de commerce, la table de changeur connut de multiples modifications liées à celles du métier qu’elle servait tout en suivant les évolutions stylistiques et artistiques. C’est ainsi qu’au XVIIème siècle, l’évolution du métier de changeur vers celui de banquier, alliée au goût de l’époque virent ces table-bureaux devenir plus raffinées à la demande de la clientèle. Meuble utilitaire par excellence, il est rare que ce mobilier porte l’estampille d’un maître, bien que plusieurs d’entre eux sont répertoriés au XVIIIème pour avoir réalisé de tels ouvrages.


 

Paire de chaises Empire estampillées P. BELLANGE

Paire de chaises à dossier renversé en acajou et placage d’acajou à ramages, les montants terminés par des enroulements et un fleuron sont surmontés de têtes de cygne en bronze doré, la ceinture légèrement cintrée, elle repose sur des pieds antérieurs et postérieurs en sabre.

Chaises et galettes estampillées P. BELLANGE.

Époque : Empire

Dimensions : H : 97 - L : 49 -P : 48 cm

La garniture des sièges est refait avec un tissu neuf de style Empire, le verni au tampon a également été refait.

 Pierre-Antoine Bellangé, ébéniste reçu maître en 1788

On retrouve cette adjonction de décor de col de cygne sur un lit dont on a perdu la trace mais reproduit dans la monographie détaillée de Sylvain Cordier : Bellangé Ebénistes, une histoire du goût au XIXe siècle. L’adaptation de ce détail témoigne de l’association entre l’ébéniste et le bronzier sollicité qui sera souvent Lucien-François Feuchère.

 PRIX : VENDU

Bureau plat en placage de bois de violette, ouvrant à trois tiroirs en ceinture, reposant sur des pieds cambrés. Plateau entièrement recouvert d’un placage en frise. Garnitures de bronze
Epoque et Style Louis XV

Dimensions : H. 77,5 cm - L. 146,5 cm - P. 69,5 cm

Vernis au tampon

Epoque XVIII ème

Paire de « chaises voyeuses »*, à la lyre, d'époque début Directoire et estampillées du grand maître Georges JACOB.
Conçues avec un bel acajou blond sculpté. Coiffé de sa manchette sur le dossier qui est décoré d’une superbe lyre à trois cordes finement sculptées. Les montants de forme droite et les pieds postérieurs en forme de sabre.
Et c'est là toute l'originalité et la puissance de cette construction, le montant et le pied sont constitués d'une seule et même pièce de bois reliant la manchette.
L’assise en forme de raquette est adaptée à la position du spectateur à califourchon. Elle repose sur deux pieds sabre postérieurs et deux pieds antérieurs qui portent à leur sommet un nœud strié. La ceinture est sculptée avec deux carrés décorés d'une rosace.
Courbe et proportion superbe, qui d'autre que Georges JACOB, dès 1790, pouvait casser les codes en vigueur sous l’ancien régime et proposer ce véritable exercice de style qui s'exprime pleinement dans cette réalisation estampillée de G ° IACOB.Pièces de collection, en parfait état, sans modification ni renfort.
Dimensions : 97 x 38 x 59 cm

*La « voyeuse» est une chaise destinée à regarder les parties de jeux dans la même position que le fidèle sur son prie- dieu, mais plus confortablement car assis à califourchon et les avant-bras posés sur la manchette.
Un modèle similaire mais à manchette amovible dégageant un petit casier pour ranger les jetons est appelé « Ponteuse », cette chaise servait à miser. (ponter)
Exclusivement réservés à meubler les salons de la noblesse jusqu'à la révolution, ses sièges sont toujours d’excellentes factures et réalisés par de grands ébénistes.


Georges Jacob, reçu maître en 1765, est le plus célèbre et aussi le plus prolifique des menuisiers en sièges du XVIII siècle. Jacob c'est l'influenceur, on lui doit l'adoption de l'acajou dans les sièges, mais aussi l'invention du dossier de fauteuil ou de chaise ajouré si prisé à l'époque de Louis XVI. En forme de lyres, gerbes, carquois, montgolfières pour ne citer qu'eux, dans ses décors il a fait entrer les fleurs champêtres dans l'histoire des arts décoratifs. Il est celui qui fera le style Empire. De ses ateliers sortirent des milliers de meubles avec trois points communs : très architecturés, en bois d'acajou, et ornés de bonzes minces d'une ciselure délicate. Il travailla avec deux bronziers Thomire et Odiot. Ses fils et petit-fils prirent la relève avec un même talent jusqu’en 1847.

Prix :  8 000 €

 

Rare bureau demi-lune, très original, qui a gardé le style Louis XVI avec ses pieds gaines, mais retrouve l'harmonie de la courbe dans sa forme. C'est le compromis du style Directoire plus ouvert à la liberté avant que l'Empire n'impose son style martial et son bois l'acajou.

Ce meuble de milieu en bois exotique se décrit de lui-même si ce n'est les tiroirs du gradin qui sont bloqués par un mécanisme secret, et que l'on tire par les boutons en os, aprés avoir découvert le système. Cinq tiroirs sont également présents en ceinture. Le bureau repose sur 4 pieds gaine ornés de filets de bois clairs et coiffés de sabots de bronze.

On retrouve le même design de bureau en Angleterre ou le Prince de Galles a commandé pour sa résidence de Carlton House à son ébéniste John Kerr cette table d'écriture vers 1790. Ce bureau portera le nom de table à écrire Carlton House. Les dessins de ce type de bureau ont été présentés par Hepplewhite dans son célèbre livre de dessins, Le Guide des fabricants de meubles  et par Thomas Sheraton dans son propre livre de dessins, Le livre des dessins de Cabinet Maker et des tapissiers, garantissant ainsi une grande popularité à ce bureau.

Au 19 ème siècle les artistes ébénistes Français s'emparent de ce design afin de créer un bureau de style Directoire et transforment ainsi cette table d'écriture Anglaise en un trés élégant bureau aux volumes harmonieux. Le modèle d'origine la table d'écriture "Carlton House", reproduit sur la dernière image, a été décliné en de nombreuses versions en Angleterre et est devenu une référence du fait de sa création pour le Prince de Galles. Mais toutes ces différentes répliques n'ont jamais égalées le modèle français qui par son volume s'impose comme un véritable bureau avec le plus de la french touch.

Vernis au tampon

Largeur : 139 cm
Hauteur : 98 cm
Profondeur : 66 cm

Prix : 12 000 €

 

Paire de fauteuils à dossier en anse de panier, en bois redoré mouluré et sculpté d'entrelacs à fleurons, la ceinture en fer à cheval. 
L’un est un modèle G. Jacob d’époque XVIIIème de style Transition, l’autre est une parfaite réplique d’époque postérieure sans doute XIX ème.
Le plus ancien a des renforts en ceinture.
Dimensions :  H : 98,5 - L : 67 - P : 58 cm 

Prix : 7 400 €

 

 

 

 

 

 

 

Grand bureau plat style Consulat en noyer naturel.

Plateau gainé de cuir, ouvrant en ceinture par deux tiroirs et reposant sur quatre pieds fuselés à cannelures torsadées.

Epoque XIX ème

Dimensions : H. : 79, L. : 160, H. : 89 cm

Prix : 3 000 €

Paire de bergères en hêtre naturel, mouluré et sculpté, à dossier en cabriolet et décor de nœud de ruban, reposant sur des pieds fuselés à cannelures surmontés de dés de raccordement arrondis. Une différence de taille existe entre les deux sculptures de nœud de ruban en effet le siège avec                       la sculpture de dimension supérieure était destiné à l’homme, l’autre bergère était destinée à sa femme.

Epoque Louis XVI

Dimensions : H. : 100 cm ; L. : 64 cm 

 

Prix : 1 400 €

 

 

 

 

 

 

Bureau de pente ou secrétaire dit dos d'âne en marqueterie de bois de rose, bois de violette et satiné, ouvrant à un abattant et trois tiroirs, bronzes et pieds cambrés.

Meuble classique et sobre

Vernis au tampon.

Epoque Louis XV

Dimentions : 100 x 100 x 51 cm

 Prix : 3 500 €

 

Suite de quatre chaises à dossier lyre et assise en fer à cheval en hêtre laqué gris. Les montants du dossier, les traverses et les pieds fuselés sont creusés de cannelures.
Estampille de Henri Jacob, reçu Maître le 29 septembre 1779.

Époque Louis XVI.
Haut. : 92 cm – Larg. : 42 cm – Prof. : 42 cm

Henri Jacob (1753 - 1824), reçu Maître le 29 septembre 1779, est le cousin germain de Georges Jacob. Sa production s'apparente de très près à celle de ce dernier. Henri Jacob reçoit des commandes de la cour et notamment de la reine Marie-Antoinette. Il cessa son activité professionnelle en 1806.

 Prix : 3 000 €

 

 

 

 

 

 

 

Bureau plat double face de style Louis XV en placage de bois de rose. Il ouvre par trois tiroirs en ceinture avec boutons et poignées de tirage. Belle ornementation de bronze doré et ciselé. Le plateau est gainé de cuir aux petits fers ceint d'une lingotière.

Estampillé François LESAGE ébéniste établit à Paris en 1856, il travailla dans la pure tradition des maîtres ébénistes jusqu’au début du XXème siècle.
Le présent bureau a été réalisé avec une précision de finition remarquable, un très bel ouvrage sur tous les plans, réalisé fin XIX ème.

Vernis au tampon

L : 137 H : 74 P : 67 cm

 VENDU

.

 

 

 

Petit Bureau Napoléon III  laqué noir à décor de trèfles en nacre et laiton dit "Marqueterie à la Reine"
Ce très élégant bureau de dame  laqué noir à décor d'incrustation de trèfles en nacre et laiton, galbé de toutes faces, avec riches garnitures de bronze doré, provient vraissemblablement de l'atelier de Charles DIEHL ébéniste à Paris en 1840. L'intérieur se compose de trois tiroirs en bois de rose et d'une tirette, l'abattant intérieur est recouvert d'une feutrine bleue. Ravissant meuble de collection de très belle facture.

Longueur : 74 cm
Largeur : 42 cm
Hauteur : 90 cm

 Prix : 4 5OO €

.

 

 

 

 

 

 

 

 

En placage d'if à décor de marqueterie géométrique ouvrant par un abattant sur le dessus laissant découvrir un secrétaire et quatre tiroirs dont deux à droite.

Il ouvre par sept tiroirs en façade et repose sur huit pieds gaines réunis par des entretoises supportés par des pieds boules en bois teinté noir.

Epoque XVIIIème siècle

Dimensions: H: 83 ; l: 120 ; P: 70 cm

 Prix : 12 000 €

 

Légende du meuble

 .

Superbe petit bureau Mazarin, en marqueterie de bois de placage indigène à décors géométriques encadrant des médaillons en bois de bout, la façade est légerement galbée ouvrant à un vantail central en retrait surmonté d'un tiroir, encadré de six tiroirs sur deux rangs, l’ensemble reposant sur huit pieds consoles reliés par des entretoises en X. Entrées de serrures à têtes de lion en bronze doré.

Vernis au tampon.

Epoque Régence début XVIIIème siècle

Dimensions : H:75 ; L: 99 ; P: 58 cm

Télécharger l'histoire du meuble

 Prix : 12 000 €

Secrétairede style Empire et d’époque Restauration
Attribué à J.J. Werner vers 1820, faisant partie d'un ensemble avec une commode à décor identique

 

Secrétaire avec colonnes en applique. Il ouvre par un tiroir, un abattant dissimulant un caisson ouvrant par six tiroirs et deux feuillets dans la partie basse dissimulant deux tiroirs à l’anglaise et un tiroir en caisson.
L’ornementation des bronzes est faite de palmettes et rosaces, cornes d’abondance, couvre joint des feuillets en torche avec papillons en cache d’entrée de
serrure. Chapiteaux en feuilles de lotus et bases feuillagées.
Dessus marbre bleu turquin.
Hauteur : 1.425 m.
Profondeur : 0.440m
Largeur : 0.950 m.


L’ébénisterie de ces deux meubles est d’une grande qualité. Les placages utilisés en façade sont des ronces d’acajou en décor d’ailes de papillons. Les tiroirs et caissons sont réalisés dans des acajous massifs dits de cuba. Le caisson supérieur du secrétaire possède deux petits tiroirs secrets, ils sont situés sous les colonnes baguées. Les papillons en bronze sur les portes du bas dissimulent les entrées de serrure.
La dorure des bronzes est d’origine, elle est au mercure.
Les serrures et les clés sont réalisées avec un canon losangé.

Ces deux meubles sont attribués sans conteste à l’ébéniste Jean Jacques Werner tapissier, décorateur et fabricant de meubles, assurément le plus important de l’époque Restauration. D'origine suisse, il fut naturalisé par le roi en 1826. Dès 1825, il meuble le palais du roi de Bavière, celui du prince Eugène Napoléon, et le château de Rosny. Il était un décorateur fort habile et un ébéniste rigoureux, il réalise des meubles de très grande qualité et devient fournisseur du Garde-meubles royal. Il exploitait lui-même ses bois surtout le frêne, depuis 1815, et avait créé quatre dépôts de bois dans différentes régions de France. Il participe aux grandes expositions des produits de l'industrie en 1819,1823 et 1827.
Les meubles de Werner, qui connut un grand succès de son vivant, étaient toujours extrêmement bien finis, les bois choisis avec soin, les bronzes travaillés de manière très précise et le dessin élégant.

Une expertise du CNES accompagne cet ensemble de meubles.
 

Prix : VENDU

Table tric trac en acajou et placage d'acajou de Cuba, elle ouvre à deux tiroirs en ceinture et repose sur quatre pieds fuselés et cannelés, le plateau amovible garni de cuir doré aux petits fers sur une face et d'un placage d’acajou moucheté sur l'autre, découvre un jeu de jacquet marqueté d'os, ébène et bois teintés. Cette table peut ainsi avoir les trois fonctions de table de salon, de table faisant office de bureau et de table de jeux de Jacquet, dite "tric-trac".

D’époque Louis XVI cette table est estampillée Louis Moreau (1740-1791) Ébéniste à Paris. Maître le 27 septembre 1764. Elle est également poinçonnée JME la datant ainsi d’avant la révolution.

Louis Moreau (1740-1791) Ébéniste-sculpteur. Paris. Maître le 27 septembre 1764.

Il sous traita une partie de sa production aux ébénistes Bircklé, Foullet, Topino, les fondeurs Guinaud et Cottin et les doreurs Prégermain et Fagard.Aprés l'obtention de ses lettres de maîtrise en 1764, Louis Moreau, achéte, rue de l'Echelle -Saint-Honoré "A la descente des Tuileries", la boutique de son confrère ébéniste, Denis Genty, qui vient de faire faillite. Avec ses meubles, en placage d'acajou, aux décors floraux et aux ornementations de bronzes dorés et ciselés et avec ses marqueteries très diverses à motifs géométriques de laque de Chine ou de vernis, il acquiert vite une grande notoriété et une clientéle de renom. Il travaille également pour la Cour, qui, par l'intermédiaire de l'administration des Menus plaisirs lui passe de nombreuses commandes. De style Louis XV, Transition et Louis XVI, ses fabrications sont très variées comme en témoigne une étiquette retrouvée sur l'un de ses meubles: " fait et tient Magasin : Secrétaires, Armoires, Commodes, Bibliothéques, Bureaux à cylindre, Tables à jouer, Tables anglaises d'acajou et tout ce qui concerne la Menuiserie et l'Ebénisterie de Paris ". Impliqué assez tôt dans la politique, Louis Moreau sera déporté vers l'île d'Anjouan où il mourut en 1802. Sa femme puis son fils Louis reprirent son magasin qu'ils conservèrent jusqu'à la fin de l'Empire.

MUSÉES

  • Bonheur-du-jour Louis XVI - Musée Carnavalet - Paris
  • Commode Transition à double ressaut marquetée de motifs géométriques - Metropolitan Museum - New York

BIBLIOGRAPHIE

  • Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur – 2008, pages 638 à 642
  • Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934

Prix: VENDU

Très beau secrétaire a dominante bois de rose avec en façade une marqueterie au décor de drapé encadrant un écritoire et divers accessoires en bois teinté sur fond de sycomore avec encadrement en bois de violette. Les vantaux du bas sont décorés de vases à la grecque sur fond de sycomore et encadrements en bois de violette.
L’ abattant découvre un tiroir supérieur et quatre petit tiroirs surmontés de casiers. Les deux vantaux en partie basse donnent accès à un grand tiroir surmonté d’une étagère.
Les côtés sont marquetés de croisillons et losanges en sycomore teinte tabac et couleur claire.

De très beaux bronzes finement ciselés ornent ce meuble en majesté.

Un marbre rose le coiffe avec harmonie.


C’est du très bel ouvrage qui allie la tradition du décor marqueté et la précision des assemblages avec des bois calibrés des meubles d’époque XIXe.

Vernis au tampon

Haut : 150 cm Long : 92 cm Prof : 42 cm

Prix : 5 800 €

SELLETTE Henri Dasson 1884
Acajou, bronze doré, marbre brèche
Présente un tiroir secret et une tablette.
Estampillé: Henri Dasson 1884
H. 75,7 cm, L. 26,4 cm, P. 26,4 cm.                                                                                                                                                                                                   Verni au tampon

Cette sellette en acajou est ornée d'un décor de bronze doré et ciselé aux rinceaux feuillagés sur toutes ses faces. Elle présente une tablette, un tiroir secret s’ouvrant avec une tirette dissimulée et repose sur quatre pieds gaines agrémentées de bronzes dorés feuillagés. La signature de l'ébéniste Henry Dasson prend place sur la lingotière entourant le plateau de marbre brèche.

Henry Dasson, bronzier et ébéniste, prend la suite de Charles-Guillaume Winckelsen (1821-1871) le 27 juillet 1871. Plus spécialement bronzier, il exécuta également de nombreuses copies de meubles royaux du XVIIIe siècle et quelques créations, mais très proches de modèles anciens. Il fit plusieurs copies du célèbre bureau de Louis XV réalisé par Jean-François Oeben (1721-1763) et Jean-Henri Riesener (1734-1806). Les rapports des Expositions universelles permettent de juger de sa notoriété. En 1889, son crédit universel défie toute concurrence. Il présente une exposition remarquable, dans laquelle les styles Louis XIV, Louis XV et Louis XVI refleurissent avec éclat, ce qui lui valut un grand prix artistique. Il cessa son activité en 1894.

Bibliographie:
Denise Ledoux-Lebard, Le Mobilier Français du XIXe siècle, Ed. de l'Amateur, Paris, 1989, pp. 146-147

Prix : VENDU

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Belle coiffeuse Empire, en acajou avec un miroir de forme ovale pivotant, soutenu par deux colonnes en balustres. Elle ouvre par un tiroir en ceinture, surmonté d'un plateau en marbre blanc, l'ensemble repose sur un piétement curule. Très beau décor de bronzes dorés finement ciselés et sabots en pattes de lion.

Vernis au tampon

Epoque Empire

Dimensions :  H. 138, L. 94,5, P. 55 cm

 Prix : 9 500 €

TABLE A RAFRAICHIR cylindrique en placage d’acajou et moulures de laiton.
Plateau en marbre gris Sainte-Anne à galerie de laiton ajourée, percé de deux seaux à bouteilles, quatre petits seaux à verre et deux casiers à couverts en métal argenté. (A la demande du client les différents récipients peuvent-être réargentés, cet embellissement est compris dans le prix).
Pieds fuselés cannelés rudentés et terminés par des roulettes.
Style Louis XVI, XIXe siècle.
Haut. : 78 cm - Diam. : 68 cm
Provenance :  Selon la tradition familiale du précédant propriétaire, cette table proviendrait de l’ancienne collection du prince Poniatowski.

Prix : 4 800 €

Secrétaire à doucine au décor de marqueteries florales sur fond de bois de rose. Il est galbé sur toutes les faces, ouvre par un tiroir dans la partie haute, un abattant dissimulant un serre-papier à six tiroirs. Deux vantaux dans la partie basse dissimulant un caisson étagé sur un rang. Il repose sur un petit piètement courbé. Dessus marbre rouge des Flandres. Estampille de P. WATTELLIN et de la Jurande JME sur la traverse arrière. Epoque Louis XV. Bronzes en rapport. Pierre WATTELLIN est reçu maître le 21 Juillet 1757. Dimensions : Hauteur 129, profondeur 31,5, Largeur : 93 cm

P WATTELLIN ESTAMPILLE 2c.jpg

Photo COLLECTION ARTVAL

 

Découvrez : Un secrétaire similaire vendu chez Sotheby's

 

Réf : S302

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COFFRET DE VOYAGE LOUIS XIV

Ce coffret de voyage d'époque Louis XIV fait usage de coffre-fort. En chêne massif plaqué de bois de violette renforcé de baguettes d'angle et de pentures en laiton à décor de feuillage. Des poignées latérales basculantes permettent son transport.

Ce coffret s’ouvre par un mécanisme caché qui permet de soulever le couvercle découvrant son espace intérieur dans lequel se situe un loquet permettant d’ouvrir l’abattant de la façade qui donne accès à deux tiroirs et une cachette dans le montant qui sépare les tiroirs. Avec un habillage intérieur en cuir ce petit coffre-fort était destiné au transport des valeurs et des bijoux.

Ce type de coffre-fort de voyage a été fabriqué à Londres entre 1660 et 1720, sans doute par Edward Traherne, un ébéniste renommé qui diffusa ce modèle en Europe. Ses "Strong-boxes" avaient la caractéristique de pouvoir se fixer au plancher d’une diligence ou sur les étagères des réserves d’un navire. En effet deux tirefonds traversent de part en part les cotés du coffre afin de pouvoir se visser dans du bois, le fixant ainsi à l’endroit où il était déposé.

Dimensions : L. : 34, P. : 25, H. : 20 cm

En parfait état, laiton nettoyé et vernis au tampon refait.

Prix : 12 000 €

Literature:
London Metropolitan Archives, Orphans’ Court Record, Roll 117, Box 15.
Peter Thornton and Maurice Tomlin, ‘Ham House’, Furniture History, XVI (1980), pp. 1-194.
Th. H. Lunsingh Scheurleer, ‘Documents on the Furnishing of Kensington House’, Walpole Society, Vol. 38 (1960-62), pp. 15-58.
National Archives, LC9/280, 281.
Bowett, Adam. Woods in British Furniture-Making, 1400-1900: An Illustrated Historical Dictionary. Wetherby: Oblong Creative, 2012. 193-94.
Geoffrey Beard and Christopher Gilbert (eds), Dictionary of English Furniture Makers 1660-1840, Leeds (1986, pp. 16 & 200 & 378).
Coleridge, Anthony. Chippendale Furniture: The Work of Thomas Chippendale and His Contemporaries in the Rococo Taste, Vile, Cobb, Langlois, Channon, Hallett, Ince and Mayhew, Lock, Johnson and Others, Circa 1745-1765. Cirencester: Collectors’ Book Club, 1973. 44.

Secrétaire d'époque Louis XVI en placage de bois de rose à décor marqueté de filets.

Vernis au tampon

Estampille de DELMET

Epoque XVIII ème

On rencontre très rarement l'estampille de cet ébéniste.

    DELMET.jpg

Le présent meuble est un témoignage de la belle qualité de ses fabrications.

 

Réf : S301

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Coiffeuse Empire en acajou et placage d’acajou flammé ouvrant par 1 large tiroir en ceinture, repose sur des pieds colonnes. Le plateau est décreusé d’un marbre vert de mer veiné. La partie supérieure est à deux colonnes encadrant un miroir pivotant.
Belle ornementation de bronzes dorés à décor de vases, d’étoiles, de renommées.


Epoque Empire

Dimensions : H.155  L.80  P. 46 cm

Vernis au tampon

 

Secrétaire du dernier Empire des Habsbourg

Il célèbre la naissance de l'Autriche-Hongrie 

De forme rectangulaire en noyer richement décoré et sculpté d’un aigle bicéphale accueillant 2 couronnes celle de Hongrie surmontée de la couronne du Saint Empire germanique.

En partie basse, une sculpture de lion en armes faisant face à un griffon et en partie basse deux colombes symbolisant l'union et la paix entre les deux pays.

Bel intérieur également sculpté.

Travail Autrichien circa 1868.

Une pièce unique pour les amoureux d'Histoire

H.155 L.108 P.41.  

Prix : 12 000 €

 

     Un condensé d'Histoire en bas relief :

Le 8 février 1867, l'empire autrichien cède la place à une double-monarchie austro-hongroise.
Le nouvel État, appelé Autriche-Hongrie, se présente comme l'union de deux pays indépendants simplement unis par l'allégeance à un même souverain.
Ce meuble magnifiquement gravé est un véritable témoignage de cette alliance ou l’on retrouve l’union des deux drapeaux, des deux couronnes sous la protection de l’aigle bicéphale des Habsbourg.
Le griffon d’or d’Autriche fait face au lion de Hongrie dans un rassemblement de leur force par une union pacifique qui est soulignée avec la présence des deux colombes.
Ce meuble secrétaire a sans doute contenu des documents confidentiels relatifs à cette période à la fois glorieuse et tragique comme en témoigne une fermeture par une serrure à trois points de l’abatant.

Il n’y a pas d’estampille sur le meuble comme sur la plupart des meubles autrichiens, mais sa valeur est avant tout historique, ce secrétaire a été la représentation de la constitution du dernier empire des Habsbourg, c’est l’histoire de l’empereur François Joseph et de l’impératrice Sissi mais aussi de l’archiduc François Ferdinand assassiné à Sarajevo avec pour conséquence la première guerre mondiale et à l’issu du conflit le démentellement de l’empire. Le meuble secrétaire a néanmoins survécu malgré les symboles qui le marquent et la terrible fin pour cette dynastie comme pour les autres empire Russe et Otoman. Symbole d’un empire déchu le meuble secrétaire a été relégué dans un grenier à la merci des insectes et du temps mais ainsi caché, il n’a pas fini dans le bucher des nationalistes, hostiles à l’empire et à la dynastie pluriséculaire des Habsbourg.

L'Histoire des HABSBOURG PDF

PSYCHE en acajou et placage d’acajou moiré.

Elle présente un miroir inclinable, les montants sont en colonne détachée, elle est surmontée d’un fronton triangulaire et repose sur des patins terminés par des roulettes et réunis par une traverse en colonne. Décoration de bronzes ciselés et dorés tels que mascarons dans une couronne de roses, fleurons en applique, chapiteaux et bases,
couronne de myosotis dans des guirlandes de lierre.

Époque Empire très bon état


H: 191 - L: 94 - P: 53 cm

Prix : 4 800 €

 

CABINET ANVERSOIS d’époque XVII ème sur piétement en ébène, écaille de tortue, ivoire et bois noirci ouvre à douze tiroirs dont deux cachés et deux en ceinture y compris celui du piétement qui est bloqué par des loquets dissimulés. Deux portes centrales ouvrent sur un théâtre à perspective avec miroirs et statuettes. Le piètement sans doute postérieur est composé de pieds en gaine reliés par une entretoise chantournée.
Hauteur totale : 170 cm - Largeur : 111 cm - Profondeur : 41 cm

Prix : 14 000€

 

Barbière cordiforme, tripode, en placage de noyer à décor marqueté dans des cartouches de fleurs et branchages feuillagés. Encadrements de sycomore.
Elle ouvre par un abattant dévoilant un miroir biseauté et une tablette gainée de cuir rouge grenat. Un petit tiroir central actionne l’ouverture de deux casiers latéraux et sur le coté un vantail donne l’accès à un casier de rangement. Trois pieds galbés ornés de bronzes supportent ce petit meuble de belle facture, de style Louis XV et d’époque XVIIIe.


Ce type de meuble, qui apparaît dans les années 1740 pour disparaître vers 1760, a pour inventeur l’ébéniste Germain LANDRIN un des ébénistes les plus ingénieux de son temps, maître en 1738,  il en a fait plusieurs répliques. Il est également probable qu’il utilisa quelques différences de construction ou une variante dans le décor pour satisfaire les commandes des clients.

La barbière était le nom pudique de la coiffeuse pour les hommes.

Vernis au tampon

H. 80,5 cm L. 58 cm P. 48 cm.

Rèf. G606


IMPORTANT CABINET ANVERSOIS

En placage rouge d’écailles de tortue et en bois noir d’ébène ce cabinet Anversois classique est composé par deux rangées de cinq tiroirs qui enserrent des portes centrales flanquées de colonnes ioniques, qui nous révèlent un théâtre intérieur composé de miroirs et de niches alternées avec deux panneaux peints de personnages dans un paysage. Le sol est en damier de pièces d'ivoire et d’ébène. En partie supérieure et en dessous du théâtre ce sont deux tiroirs secrets que l’on ouvre en tirant la sculpture. Une grande tablettes amovible est placée sous la base du cabinet. La console qui supporte l’ensemble dispose de trois tiroirs en ceinture au décor identique à celui du cabinet.

Epoque fin XVII ème

En très bon état, l’absence de galerie est d'origine et affirme une sobriété à ce meuble.

Hauteur: 148 cm.
Largeur: 116,5 cm.
Profondeur: 45 cm.

 VENDU

Coiffeuse Louis XV à marqueterie de cubes

Très belle coiffeuse attribuée à DAUTRICHE, à marqueterie de cubes encadrés de filets à la grecque, à facade chantournée et cotés galbés, ouvrant à trois abattants découvrant deux niches et un miroir. Elle ouvre en façade à une tirette centrale garnie de cuir et servant d'écritoire et à un tiroir et repose sur quatre pieds galbés.

L'archétype du mobilier au féminin, la belle coiffeuse - poudreuse, un très beau meuble.

Vernis au tampon

Epoque XVIIIème siècle.

H : 75; L : 87; P : 51 cm

Prix : 10 000 €

Jacques Van Oostenryk dit Dautriche. Reçu Maître le 24 mai 1765, fournisseur de la couronne sous Louis XV, il exécuta aussi de belles commodes.

Télécharger : "Coiffeuses aux enchères"

 

CABINET ANGLAIS du XVII ème siècle dit «Oyster shell» en placage de noyer et olivier en bois de bout, et marqueterie florale attribué à Thomas PISTOR.  Riche marqueterie de bois indigène  à décor de cornes d’abondance fleuries encadrant des vases et des oiseaux. Le nom d'oyster shell donné au cabinet provient de la marqueterie en bois de bout présente sur l'ensemble du meuble, les tranches de bois de bout s'apparente graphiquement aux coquilles d'huitre, d'ou cette expression typiquement anglaise d'oyster shell pour désigner le bois debout. La façade présente 2 vantaux qui  laissent découvrir un ensemble de 14 tiroirs également marqueté de bouquets et un très joli coffret au centre en dessous d'une petite porte découvrant une niche entiéremant marquetée avec au fond trois tiroirs. Certains tiroirs cachent d'autres tiroirs secrets au nombre de trois.  Le piètement est à colonnes facettés et dispose de trois tiroirs en ceinture avec une marqueterie au modèle du cabinet.

Ouvrir le PDF : CABINET OYSTER SHELL

Epoque Charles II -  XVIIè siècle - Circa 1685

Dimensions : L.109 H.167 P.44.

 Prix : 38 000 €

 Très belle Coiffeuse de forme rectangulaire reposant sur quatre pieds galbés, plaquée toutes faces de bois de rose, présentant sur le plateau un riche décor marqueté d’allégorie musicale en réserve et de chaque coté deux urnes dans des encadrement à la grecque sur fond de croisillons à quartefeuilles en poirier, amarante et sycomore teinté vert.
L’intérieur découvre un très beau placage de bois satiné dans un entourage d’amarante.
L’ouverture des abattants découvre un casier à compartiments garnis de soie bleue. Ornementation de bronze doré au niveau des entrées de serrure et sabots.

Epoque XVIIIe - Transition Louis XV-Louis XVI.
Estampillée MEWESEN, (Pierre-Harry MEWESEN reçu maître en 1766) et JME sur le montant gauche du tiroir central sous la tablette.

H : 78, L : 76, P : 44 cm
Vernis au tampon

Pierre-Harry Mewesen, d'origine suédoise, devient maître en 1766 et s'installe rue du Faubourg-Saint-Antoine, à "la main d'or" ou il restera une vingtaine d'années, jusqu'à la révolution. Ebéniste de grand talent, il laissa quelques meubles Louis XV, mais surtout des ouvrages de style Transition et Louis XVI, fabriqués avec goût et beaucoup de fantaisie. Commodes, bureaux, secrétaires... sur fond de bois de rose, sont décorés de laque de Chine ou de marquetterie soit à quadrillages et aux motifs géométriques soit représentant des fleurs, des trophées de chasse, d'instruments de musique et toutes sortes de scénes inspirées du goût de l'Extrême-Orient. Ses bronzes sont généralement discrets.

Prix : VENDU

CABINET ET SON PIETEMENT EPOQUE LOUIS XIV

En écaille rouge de tortue, petits filets d’ivoire et bois noirci.
Il ouvre par 10 tiroirs plus 2 secrets encadrant une porte centrale à deux vantaux. Cette porte laisse découvrir un théâtre à fond de damier,  jeu de glace et colonnettes en bois doré.
Les côtés sont plaqués de bois précieux et de bois noirci séparé par des petits filets d’ivoire à décor d’une marqueterie géométrique.
Piètement à 6 colonnes en bois noirci.

Trés belle pièce de collection et de décoration.

D'origine flamande, époque fin XVII ème.

H.183 L.117 P.40.

 

Réf. : F401

Coiffeuse en placage de palmier, bronzes dorés, un tiroir en ceinture découvrant une tablette écritoire.

147 x 99 x 54,5 cm.
XIXe siècle.

Imposante coiffeuse sans doute commandée par la duchesse de Berry à l’ébéniste Félix Rémond à l’occasion du bâptème de son fils le 1er mai 1821. Les deux bustes de l’enfant de chaque coté du miroir en haut des colonnes témoignent de l’attachement que portait cette mère à ce fils surnommé « l’enfant du miracle » Henri d'Artois, petit-fils de France, duc de Bordeaux, est un prince de la famille royale de France, chef de la maison capétienne de Bourbon, plus connu sous son titre de courtoisie de comte de Chambord dernier décédant des Bourbons, destiné à être le futur roi Henri V, mais c’était sans compter sur l’ambition du duc d’Orléans, Louis Philippe qui fonda la monarchie de juillet en 1830.

Revenu en France après la chute du Second Empire en 1870, il rallie à lui la majorité royaliste de la nouvelle assemblée nationale, se réconcilie avec la branche d'Orléans (qui se pose néanmoins en héritière de la branche aînée des Bourbons), et assiste à l'échec d'un projet de restauration, à la suite du refus de la majorité des députés d'accepter le drapeau blanc, et de son propre refus d'adoption du drapeau tricolore. Il est le dernier descendant légitime en ligne masculine de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Sa mort sans enfant en 1883 marque l'extinction de la branche Artois de la maison capétienne de Bourbon et le début d'une querelle (toujours d'actualité) entre les maisons de Bourbon d'Espagne et d'Orléans pour savoir laquelle a le plus de légitimité à la Couronne de France.

 Prix : 48 000 €

CABINET ALLEMAND DU XVIIIème SIECLE 

Dédié à meubler le bureau d'un homme de Loi

Magnifique cabinet allemand du XVIII ème siècle dédié à la justice, entièrement marqueté en ronce de noyer et ronce d'olivier. Agencé de cinq tiroirs de chaque coté d’un grand vantail sur lequel est représentée l’effigie de la justice avec une très belle marqueterie. Une tablette rétractable sous le vantail permet de déposer le contenu des tiroirs.

A l’intérieur du meuble deux étagères découpées réservent l’emplacement, peut-être d’une statue ou d'un objet précieux, comme cette pendule sous clôche présente sur la photo.

L’ensemble des intérieurs du meuble est recouvert de papier à décor et de cuir pour les fonds de tirroirs.

 Un meuble attribué à la justice :

 La justice avec son effigie est représentée au centre du vantail par la déesse grecque Thémis, fille d’Ouranos et de Gaïa (le ciel et la terre). Première épouse de Zeus, elle représentait la justesse divine de la Loi. Les dix tiroirs symbolisent les dix commandements de la religion chrétienne. Les blasons sur le fronton sont beaucoup plus originaux dans le sens où il s’agit de l’union des deux principes qui guident l’acte de juger, avec à gauche un cœur éclairé qui signifie : «  la justice est l’amour guidé par la lumière » et à droite le bras de justice qui depuis les fondations du droit représenté par le mur en briques, applique la Loi émanation du droit.

Vernis au tampon.

Dimensions: H. :  208  L. : 108  P. : 48 cm.

Un véritable meuble de métier, fabriqué au XVIII ème siècle pour un magistrat ou un avocat.

Prix : 18 000 €

Très élégante table rafraichissoir en acajou massif d’époque Directoire composée d’un plateau percé permettant d’accueillir trois seaux à bouteilles en zinc encastrés dans un caisson. Deux tablettes d’entrejambe réunissent des montants cannelés et le piétement est composé de pieds fuselés terminés par des roulettes.

Dimensions : H. 73, D. 44 cm

Vernis au tampon

Prix : 4 500 €

 SHOWROOM - CENTRE VILLE DE VALENCE (26)

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